Alloys Design for Additive Manufacturing (ADAM)
Auteur / Autrice : | Mariam Assi |
Direction : | Anna Fraczkiewicz, Christophe Desrayaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et Génie des Matériaux |
Date : | Soutenance le 29/09/2022 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne, EMSE |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ed Sis 488 |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure des mines (Saint-Etienne ; 1816-....) |
Laboratoire : Laboratoire Georges Friedel / LGF-ENSMSE | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Poquillon |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Poquillon, Jean-Marc Joubert, Patrice Peyre, Trong Son Cao, Julien Favre, Franck Tancret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marc Joubert, Patrice Peyre |
Mots clés
Résumé
Les développements récents dans le domaine des procédés de fabrication additive (FA) métallique pour la production de produits industriels à hautes performances restent limités par la disponibilité d'alliages pouvant être traités ou imprimables de manière fiable. Jusqu'à présent, la plupart des alliages imprimés par FA sont des alliages commerciaux qui ont été préalablement optimisés pour différents procédés de fabrication. L'une des ambitions du domaine serait donc de concevoir de nouveaux alliages spécifiquement adaptés aux procédés de FA, permettant de minimiser les défauts des produits finaux et d'optimiser leurs propriétés. Ceci impliquerait une optimisation de certaines caractéristiques du matériau permettant de réduire la présence des défauts actuellement observés tels que la fissuration à chaud, la porosité, la rugosité de surface, les contraintes et distorsions résiduelles, etc.Dans le cadre de cette thèse, une conception de nouvelles nuances d’alliages austénitiques, optimisées spécifiquement pour la FA, est proposée. La démarche repose sur un ensemble d'outils de calcul comprenant des algorithmes bayésiens d'apprentissage automatique combinés à des calculs de diagrammes de phases par la méthode CALPHAD et à des modèles physiques, intégrés dans un algorithme génétique multi-objectifs. Dans ce contexte, plusieurs critères dépendants du matériau sont examinés et leur effet sur les défauts mentionnés est étudié. Ensuite, la mise en œuvre d'un algorithme génétique a produit un ensemble d'alliages optimaux. Une validation expérimentale est alors réalisée sur une composition sélectionnée. L'alliage sélectionné est étudié à l'état coulé puis de poudre atomisée, et sous forme d’échantillons construits par fusion laser sélective (SLM). L'imprimabilité de l'alliage est évaluée et comparée aux alliages commerciaux existants.