Thèse soutenue

Sociologie des cultures urbaines : histoire sociale et politique du hip hop français (1979-2019)

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Auteur / Autrice : Michel Obouronanga
Direction : Jean-Louis Fabiani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 13/05/2022
Etablissement(s) : Paris, EHESS
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Jury : Président / Présidente : Bruno Péquignot
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Péquignot, Sylvia Girel, Agnès Callu, Olivier Germain
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Péquignot, Sylvia Girel

Résumé

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La problématique de ce projet de thèse porte sur les enjeux de la diversité culturelle. Elle étudie l'industrialisation des pratiques artistiques issues de l'espace urbain et les différentes étapes de la création à la production qui permettent le basculement d'une culture de niche à une culture de masse mondialisée. Cette étude offre une possibilité dans les années à venir de transmettre les principes, les valeurs et le patrimoine des arts de la rue par la voie de l'enseignement supérieur. La prise en charge des cultures urbaines par les pouvoirs publics leur permettent d'entrer dans une logique de reconnaissance impulsée par la Délégation interministérielle à la Ville et les collectivités locales.« Une partie du mouvement trouvera, non sans sélection et conséquence sur les formes et les pratiques culturelles elles-mêmes, sa place au sein des institutions culturelles. » écrit Philippe Poirrier. Par manque de réelle légitimé, les cultures urbaines ne possèdent pas encore de musées, de conservatoires ou de cursus propres dans les universités françaises. «La transmission sera tentée par l’académisme à mépriser une sensibilisation rejetée à des activités occupationnelles » souligne le sociologue Hugues Bazin. Les artistes et porteurs de projets sont pour la majorité d'entre eux livrés aux industries culturelles d'intérêt privés, aux lois du marché et de la concurrence.