Thèse soutenue

Contribution des fractions chimiques et des voies de signalisation à la toxicité pulmonaire des PM2.5 et à la production des vésicules extracellulaires

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Auteur / Autrice : Stéphanie Alkoussa
Direction : Sylvain Billet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé. Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 23/03/2022
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de chimie environnementale et interactions sur le vivant
financeur : Pôle métropolitain de la Côte d'Opale
Jury : Président / Présidente : Armelle Baeza-Squiban
Examinateurs / Examinatrices : François Huaux, Christophe Lefebvre, Odile Sergent
Rapporteurs / Rapporteuses : François Huaux, Christophe Lefebvre

Résumé

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Les particules fines, dont le diamètre aérodynamique équivalent est inférieur à 2,5 μm (PM2.5), sont spécialement nocives car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et induire une toxicité locale et systémique via divers mécanismes de toxicité. Ce travail de thèse est axé sur quatre objectifs majeurs : (1) évaluer le rôle des PM2.5 ainsi que celui de leurs fractions organique et hydrosoluble dans la toxicité induite par les PM2.5, (2) déchiffrer les mécanismes toxicologiques sous-jacents, (3) étudier les interactions entre ces mécanismes et enfin (4) identifier les fractions et les voies de signalisation impliquées dans la stimulation de la libération des VE après exposition aux PM2.5. Des cellules BEAS-2B ont été exposées aux PM2.5 et à leurs extraits en présence ou non d’inhibiteurs spécifiques du stress oxydant et des voies TLR4 et AhR. Des différences au niveau des mécanismes activés en fonction des fractions soulignent l’impact de la composition chimique sur la toxicité particulaire. Le rôle de la voie AhR et du stress oxydant dans l’induction de la réponse pro-inflammatoire a été identifié. D’autre part, l’interférence entre la voie TLR4 et la voie AhR a été mise en évidence via la quantification du CYP1A1. En plus, les résultats issus de ce travail suggèrent que Nrf2 est activé uniquement après exposition à la fraction organique des PM2.5, et que ces trois voies de signalisation étudiées régulent son activation. Concernant les VE, le rôle des différentes fractions de PM2.5 ainsi que par les trois mécanismes de toxicité étudiés dans la stimulation de la sécrétion des VE par les cellules BEAS-2B exposées aux PM2.5 a été mis en évidence, en particulier l’importance du stress oxydant.