Les émissions monétaires en Bretagne pendant la Ligue, 1578-1599
Auteur / Autrice : | Olivier Michel |
Direction : | Yves Coativy, Philippe Jarnoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 27/01/2022 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Huet |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Coativy, Philippe Jarnoux, Valérie Huet, Mathias Tranchant, Marc Bompaire, Philippe Hamon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathias Tranchant, Marc Bompaire |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail analyse le fonctionnement pendant la Ligue des ateliers monétaires de Rennes, Dinan et Nantes, en termes de locaux, de matériel utilisé, de personnel, de quantité et de qualité des pièces fabriquées et de malversations. Les Monnaies bretonnes se montrent de loin les plus productives du royaume et possiblement d’Europe. Rennes et Nantes ont bien fonctionné jusqu’en 1589, du fait de l’absence de conflit armé en Bretagne et de l’arrivée massive à Saint-Malo et Nantes de métaux précieux issus du commerce des toiles et des céréales. La fidélité de Rennes vis-à-vis du roi oblige le duc de Mercœur à créer une Monnaie à Dinan après la mort de Henri III, suite au refus des Malouins de la laisser ouvrir dans leur ville. Le maître de l’atelier de Rennes, G. Panaget, privé d’activité du fait de l’insécurité des chemins, obtient de la Cour des monnaies la création d’une officine secondaire dans le port malouin, contre l’avis des habitants. Si la Monnaie de Nantes, aux mains de Mercœur, semble œuvrer assez honnêtement, l’étude des monnaies frappées, menée à partir de documents d’archives et de pièces retrouvées, met à jour des fraudes avérées dans les ateliers de Rennes et de Dinan. La découverte d’un type monétaire non déclaré, de poids altéré, illustre même l’existence d’un faux monnayage par le maître rennais Bedeau. Par ailleurs, deux types monétaires, inédits, sont créés en urgence à la mort de Henri III et à la fin de la Ligue.