L'Histoire du vêtement au Gabon du XVIème siècle à 1967
Auteur / Autrice : | Widricia Bighayitou Baouda Gnama |
Direction : | Michel Figeac, Michèle Coquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 11/01/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études des mondes moderne et contemporain (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Alexandre Fernandez |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Figeac, Michèle Coquet, Claire Laux, Roger Somé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Laux, Roger Somé |
Mots clés
Résumé
Cette thèse analyse l'histoire du costume au Gabon sur une période de quatre siècles. Elle démarre un siècle après la découverte des côtes gabonaises par les Portugais en 1472 et s’achève à la fin des indépendances, plus précisément en 1967 avec le décret interdisant le port de la mini-jupe aux femmes de plus de 16 ans. Elle étudie les pratiques vestimentaires des autochtones avant, pendant et après le passage des Européens au Gabon. La première partie dévoile l'habit, la parure des anciens Gabonais et ses différentes fonctions avant qu'il ne soit culturellement influencés par les Européens. Nous allons à la découverte des marquages corporelles qui ont existé (scarifications, tailles des dents, ornements, peintures, peintures corporelles, coiffures) et des différentes matières dont ils se servaient pour se vêtir (herbes, peaux d'animaux, morceaux du bois, écorce battue, raphia). A la lumière des sources écrites et de la traditions orale, nous reconstituons cet univers vestimentaire tout en montrant son évolution jusqu'à leur contact avec les Européens. Une fois que le contact est établi avec les Occidentaux, nous étudions les relations entre deux peuples et notamment les nombreux échanges qui vont se faire pour déboucher sur un changement du mode de vie des peuples gabonais et principalement la transformation de leur habillement par le biais du commerce occidentale de l’œuvre missionnaire à travers la scolarisation des jeunes et de l'accès au travail. Ainsi, le costume traditionnel va être modifié au fil du temps. Ce croisement culturel est à l'origine de la modernisation du peuple. Ce modernisme n'est pas forcement bien accueilli d'autant que les femmes bénéficient de trop de liberté et changent les canons de beauté anciens au point que le gouvernement interdise le port de la mini-jupe.