Circulation à fine échelle et impact sur le plancton
Auteur / Autrice : | Roxane Tzortzis |
Direction : | Andrea Doglioli, Gérald Grégori |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie |
Date : | Soutenance le 09/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut méditerranéen d'océanologie (MIO) (Marseille ; Toulon) - Observatoire des Sciences de l’Univers - Institut Pythéas |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Poggiale |
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Bouruet-Aubertot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Monique Messié, François Schmitt |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La circulation océanique à fine échelle est caractérisée par des structures allant de 1 à 100 km sur l’échelle horizontale, et de courte durée de vie (jours/semaines). La taille et le caractère éphémère de ces structures rendent leur étude par les mesures in situ particulièrement difficile, expliquant qu’elles aient été principalement étudiées grâce aux modèles numériques. Ces derniers ont montré que la dynamique à fine échelle joue un rôle clé sur la dynamique et la distribution des organismes phytoplanctoniques. Cependant, il est indispensable d’enrichir les résultats issus de modèles numériques par ceux obtenus grâce aux mesures in situ. Il est donc nécessaire de développer des méthodologies capables d’échantillonner à haute fréquence spatiale et temporelle ces structures, afin de suivre leur rapide évolution. C’est dans cette optique qu’a été menée la campagne PROTEVSMED-SWOT 2018, au sud des Baléares. A partir des données satellites et des mesures physiques in situ, un front a été caractérisé. De plus, différents groupes phytoplanctoniques ont été identifiés grâce aux données de cytométrie en flux. Un modèle de croissance a été appliqué à ces données de cytométrie, afin de calculer le taux de croissance et de division des groupes phytoplanctoniques, dans les deux masses d’eau séparées par le front. Le contraste de la dynamique cellulaire dans ces deux masses d’eau, contribue à expliquer la distribution des abondances de phytoplancton. L’originalité de cette thèse vient du fait que l’impact des fronts sur le phytoplancton a été retrouvé dans une zone frontale moins énergétique que celles décrites dans les études précédentes, mais plus représentative de l’océan global.