Auteur / Autrice : | Caroline Mercier |
Direction : | Thierry Desnos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie végétale |
Date : | Soutenance le 27/09/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biosciences et biotechnologies d'Aix-Marseille |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Robaglia |
Examinateurs / Examinatrices : Chloé Zubieta, Édouard Bertrand, Mustapha Arkoun | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Martinière, Stéphane Mari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
STOP1 (SENSITIVE TO PROTON RHIZOTOXICITY 1) est un facteur de transcription majeur de la tolérance des plantes à plusieurs contraintes environnementales néfastes à leur croissance. Nous avons étudié le rôle de STOP1 pour l’expression du gène ALMT1 (ACTIVATED MALATE TRANSPORTER 1) et la croissance racinaire des plantules d’Arabidopsis thaliana en fonction du pH et des teneurs en phosphate, fer (Fe2/3+) et aluminium (Al3+) du milieu de culture gélosé.Nous avons montré que l’aluminium stimule l’expression d’ALMT1 dans des conditions inexplorées jusqu’ici (très faible concentration d’Al, pH élevé). Cette stimulation est aussi activée, en synergie ou non, avec le fer en milieu acide (pH<6). En revanche, la carence phosphatée en elle-même ¬n’est pas suffisante, ni nécessaire à cette stimulation. Ceci est en concordance avec l’observation de l’accumulation nucléaire de STOP1 dans ces conditions de culture. De plus, nous avons identifié la sumo-ligase SIZ1 comme régulateur négatif de cette stabilité. Notre travail montre donc que la stabilité de la protéine STOP1 est une étape clef de sa régulation par le fer, l’aluminium et le pH. Enfin, pour caractériser finement l’activité transcriptionnelle de STOP1, nous avons mis au point un marqueur transcriptionnel d’ALMT1 visualisable en temps réel.