Les Lamentations de Matheolus traduites par Jean Le Fèvre de Ressons : édition critique d'après le manuscrit 376 de la Bibliothèque musée Inguimbertine, Carpentras
Auteur / Autrice : | Patrick Brouchier |
Direction : | Valérie Naudet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 08/03/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre interdisciplinaire d'étude des littératures (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Maria Colombo Timelli |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Pomel, Sébastien Douchet, Damien Boquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraldine Veysseyre |
Résumé
Affligé par les tourments conjugaux et par sa destitution sociale pour cause de bigamie (mariage avec une veuve), Matheolus écrit ses Lamentations, en latin, à la fin du XIIIe siècle. Destinées à un cercle de proches, ses complaintes misogynes semblaient vouées à l’oubli au milieu des nombreux ouvrages contre les femmes et contre le mariage, extrêmement populaires à cette époque. Et pourtant, l’œuvre connut un succès certain grâce à la traduction en français de Jean de Le Fèvre, un siècle plus tard, à tel point que cette version paraît avoir supplanté l’original latin, dès le Moyen Âge. Notre thèse a pour but premier d’offrir une nouvelle édition de cette traduction en accordant une attention toute particulière aux manuscrits oubliés et jusqu’alors inconnus. Nous souhaitons donner accès à une version inédite du texte, celle du manuscrit de Carpentras, intéressante par ses leçons originales, son état de langue ainsi que sa réalisation matérielle et son histoire. Cette édition critique s’intéresse également aux sources du succès de cette œuvre, que ce soit son esprit satirique problématique ou la pratique traductionnelle particulière de Le Fèvre.