Les façades des tombes privées à l'Ancien Empire : Ostentation et adressivité
Auteur / Autrice : | Romane Betbeze |
Direction : | Laurent Coulon, Philippe Collombert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Egyptologie |
Date : | Soutenance le 17/04/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Université Ouvrière de Genève |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris) - Archéologie et Philologie d'Orient et d'Occident / AOROC |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Jaillard |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Coulon, Philippe Collombert, Dominique Jaillard, John Baines, Andréas Stauder, Janet E. Richards | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Jaillard, John Baines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail de recherche a pour but de mettre en valeur les diverses stratégies architecturales, visuelles ou textuelles présentes sur les façades des tombes privées de l’Ancien Empire, et qui permettent à la fois l’ostentation de l’identité sociale du défunt, ainsi que la mise en place d’une interaction avec le passant (notion d’« adressivité ») présent dans la nécropole, dont l’action – effective ou théorique – permet la continuité du culte funéraire. La façade est donc étudiée en tant que support d’un discours déployé sur tous ses éléments architecturaux et qui prend sens dans son contexte environnemental direct et son rapport aux autres espaces (tombes, axes de circulation). La première partie de cette analyse décrit les principales dynamiques régissant l’espace de la façade au cours de l’Ancien Empire, en distinguant quatre phases chronotypologiques. Dans un deuxième temps, le discours porté par la façade est analysé à travers ses significations et l’intentionnalité de son commanditaire. La troisième partie aborde la question de la réception de ce discours par un « observateur idéal », et les stratégies, en particulier visuelles, visant à l’intégrer au fonctionnement global du monument.