Thèse soutenue

Performances biotechnologiques de cultures de microalgues vertes acclimatées : effet de la lumière et de ses modulations

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Auteur / Autrice : Wendie Levasseur
Direction : Patrick PerréVictor Pozzobon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 30/08/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie des procédés et matériaux (Gif-sur-Yvette, Essonne)
référent : CentraleSupélec (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Alain Boussac
Examinateurs / Examinatrices : Yonghua Li-Beisson, Isabelle Linossier, Mariana Titica
Rapporteurs / Rapporteuses : Yonghua Li-Beisson, Isabelle Linossier

Mots clés

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Résumé

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Les microalgues émergent aujourd’hui comme une part de la réponse aux grands enjeux de ce siècle : changement climatique, accroissement de la population, et épuisement des réserves d’énergies fossiles. Cependant, leur production en autophototrophie est limitée par la ressource lumineuse. En plus de la quantité totale, la façon dont cette lumière est délivrée (intensité, temporalité, spectre) est considérée comme ayant un impact sur les performances de la culture. Le comprendre pour le manipuler pourrait permettre d’augmenter les rendements de culture. Pour caractériser l’effet des fluctuations lumineuses, un dispositif expérimental original a été conçu. Ce dernier permet d’assurer un éclairage homogène de toutes les cellules de la culture sur de longues durées. De cette façon, seules les réponses biologiques acclimatées sont mesurées. Tout d’abord, l’éclairage continu a été étudié pour des intensités de 25 à 800 μmolPhotonsPAR/m²/s. Les résultats ont permis de délimiter une zone de photo-limitation de 25 à 200 μmolPhotonsPAR/m²/s et une zone de photosaturation de 200 à 800 μmolPhotonsPAR/m²/s. L’absence de photo-inhibition suggère que les mécanismes de photoprotection mis en place par les cellules sont suffisants pour les protéger et maintenir les mêmes performances (μ = 0.088 h-1 en moyenne). Puis, un éclairage intermittent a été investigué (1 Hz, 10 Hz et 100 Hz, fraction éclairée : 0.5). Les résultats n’ont révélé aucune différence par rapport au régime continu. Ces expériences mettent en lumière l’importance de l’état d’acclimatation des cultures. Ainsi, elles invalident, aux temps longs (ceux de bioprocédés continus), l’hypothèse selon laquelle la modulation de la lumière a un impact sur les performances des microalgues.