Thèse soutenue

Inflammatory Dermatitis Transcriptomic Classifications : Application to Atopic Dermatitis

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Auteur / Autrice : Alain Lefèvre-Utile
Direction : Vassili Soumelis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 01/06/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cancérologie, Biologie, Médecine, Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunologie humaine, physiopathologie & immunothérapie (Paris)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
Fondation : Fondation Gustave Roussy
Jury : Président / Présidente : Christine Bodemer
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Chevret, Audrey Nosbaum, Gaëlle Lelandais, Rodolphe Thiebaut
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Chevret, Audrey Nosbaum

Résumé

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La dermatite atopique (AD) est une maladie inflammatoire de la peau qui touche selon l’origine géographique jusqu’à 20% des enfants et 5% des adultes. Elle est marquée par une forte hétérogénéité aussi bien clinique, biologique, qu’en terme de conséquence pour le patient. Cette variabilité interindividuelle est probablement liée à des mécanismes distincts qui pourraient être la cible de traitements personnalisés. Dans cette thèse, nous avons appliqué deux stratégies distinctes sur une importante cohorte transcriptomique issue du consortium MAARS, d’échantillons cutanés AD (n=82) et sains (n=213).1) L’approche non-supervisée, a permis l’identification de gènes hypervariables spécifiques de l’AD. A partir de ces gènes, quatre groupes de patients ont été constitués, caractérisés par des mécanismes biologiques et des présentations cliniques distinctes. L’existence de ces quatre endotypes a été validé sur une cohorte indépendante.2) L’approche supervisée s’est intéressée à l’exploration du prurit, un symptôme de l’AD très invalidant. En utilisant des approches innovantes comme l’apprentissage machine, nous avons identifié une signature génétique du prurit. Elle a permis de prédire l’intensité du prurit avec une précision importante et d’identifier de nouveaux mécanismes.Ces deux stratégies complémentaires ont tiré profit de l’importance de la cohorte et de la technologie utilisé permettant des découvertes originales, aussi bien méthodologiques et biologiques.