Modélisation du cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs chez des souris immunocompétentes
Auteur / Autrice : | María Pérez lanzón |
Direction : | Chiara Maiuri, Guido Kroemer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 29/03/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cancérologie, Biologie, Médecine, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Métabolisme, cancer et immunité (Villejuif, Val-de-Marne) |
référent : Faculté de médecine | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Life Sciences and Health (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Brenner-Jan |
Examinateurs / Examinatrices : Guido Kroemer, Rabii Ameziane el-Hassani, Michele Caraglia, Michaela Semeraro, Carlos López-Otín | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rabii Ameziane el-Hassani, Michele Caraglia |
Mots clés
Résumé
Les progrès de la recherche sur le cancer du sein dépendent de la disponibilité d’outils appropriés, comme les lignées cellulaires qui peuvent être implantées chez des souris immunocompétentes. La souche de souris C57Bl/6 est la plus étudiée et c’est la seule pour laquelle certaines variantes génétiques sont disponibles. Étant donné qu'aucune lignée cellulaire de carcinome mammaire à récepteurs hormonaux positifs de souche C57Bl/6 n'est disponible, nous avons décidé d'établir des lignées cellulaires de ce type. Nous avons induit des cancers du sein chez des souris C57BL/6 femelles en utilisant un analogue synthétique de la progestérone combiné à un agent endommageant l'ADN. Des lignées cellulaires ont été établies à partir de ces tumeurs et sélectionnées pour leur positivité au niveau du double récepteur (estrogène + progestérone), ainsi que pour leur transplantabilité chez les femelles C57BL/6. Parmi plusieurs lignées, une lignée cellulaire, que nous avons appelée MD5, remplissait ces critères et a permis l'établissement de tumeurs mal différenciées et très prolifératives. Ces tumeurs ont réduit leur croissance (sans toutefois régresser) lors du traitement par des antagonistes des récepteurs d’œstrogènes, ainsi que par une chimiothérapie à base d'anthracylines. Cependant, ce dernier effet n'a pas été influencé par la déplétion des lymphocytes T et, en outre, ces tumeurs n'ont pas répondu au blocage de PD-1, ce qui suggère que les tumeurs MD5 sont immunologiquement froides. En conclusion, les cellules MD5, dérivées des animaux C57BL/6, constituent un modèle de cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs de mauvais pronostic.