Thèse soutenue

Gouvernance d'entreprise et actionnariat salarié : évidence de la France

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Auteur / Autrice : Abdelmehdi Ben Abdelhamid
Direction : Sylvain MarsatXavier Hollandts
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 09/07/2021
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne (2021-...)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Clermont Recherche Management
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Aubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Élisabeth Walliser, Michel Magnan

Résumé

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Ce travail doctoral s’interroge sur la manière de l’actionnariat salarié à influencer la gouvernance et les choix stratégiques d’une entreprise. Le premier chapitre de la thèse présente un état de lieux de la littérature sur l’actionnariat salarié et la gouvernance des entreprises. Cette recension permet de développer les fondements conceptuels sur les questions de recherche abordées dans la thèse. Le chapitre 2 évalue l’impact de l’actionnariat salarié sur l’enracinement des PDG à leur poste. Les mesures de l'enracinement managérial dans notre recherche sont l'âge, l'ancienneté et le taux de rotation du PDG. Notre étude empirique examine la majorité des entreprises françaises composant l'indice boursier SBF 120 et la méthodologie des moments généralisés (GMM) est mise en œuvre. Essentiellement, les résultats montrent une relation en U inversé entre l’actionnariat salarié et l’enracinement des PDG. Nous montrons également que la présence de représentants des actionnaires salariés au sein des conseils d’administration ou de surveillance a également un impact et varie les points d’inflexion des relations observées. Le chapitre 3 examine l’incidence de l’actionnariat salarié et de sa représentation au conseil d’administration sur le coût du capital d’une entreprise. L’étude focalise sur les entreprises de l’indice SBF 120. Les résultats empiriques documentent l’accroissement de l’actionnariat salarié qui se traduit par une hausse du coût du capital jusqu’à un certain niveau, et que par la suite cette relation s’inverse. Les résultats sont convergents et montrent que les variations de l’actionnariat salarié et la présence de salariés au sein du conseil d’administration affectent de manière significative le coût des capitaux propres de l’entreprise et donc influence implicitement la valeur de l’entreprise. Le chapitre 4 s’intéresse à l’impact de l’actionnariat salarié sur le niveau de responsabilité environnementale des entreprises. Les résultats ressortent qu’une relation positive existe entre l’actionnariat salarié, l’implication des employés au sein des conseils et les scores de responsabilité environnementale des entreprises. Enfin, cette recherche apporte un éclairage additionnel sur les conséquences de l’actionnariat salarié dans le contexte français.