Responsabilisation et usages de drogues : autour du processus d'autonomisation, les exemples de La Rochelle et de Göttingen
Auteur / Autrice : | Elora Fahlke |
Direction : | Gilles Ferréol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 02/12/2021 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Maryse Gaimard |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Ferréol, Maryse Gaimard, Patrick Legros, Armel Huet, François Vedelago | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Legros, Armel Huet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La reconstruction des liens entre la sécurité urbaine et la drogue a le plus souvent recours aux travaux ayant trait au développement de l’économie souterraine et aux dangers encourus par l’usager. Deux types de risques coexistent : ceux objectifs, liés à l’ensemble de la population, et ceux subjectifs, concernant les consommateurs. La responsabilisation du patient occupe, dès lors, une place de plus en plus importante en termes de prise en charge. Elle possède, entre autres, deux visées paradoxales : l’émancipation et le contrôle, correspondant précisément aux risques évoqués. Afin de mieux comprendre ces enjeux, nous nous interrogerons sur les processus d’autonomisation et d’empowerment. Cette contribution reposera sur deux monographies approfondies : La Rochelle et Göttingen. À ce titre, l’enquête se concentrera sur les approches de structures sociales, sanitaires et institutionnelles ainsi que sur les états émotionnels des publics concernés. Dans le cadre de cette démarche comparative, l’analyse des résultats obtenus servira de support à diverses recommandations, qu’il s’agisse de l’accompagnement des bénéficiaires, des partenariats ou des savoirs profanes ou experts avec, en toile de fond, les débats autour de la dépendance, de la vulnérabilité ou de la réinsertion.