Etude du rôle des monocytes dans la pathogénèse du diabète et de ses complications
Auteur / Autrice : | Jean-Baptiste Julla |
Direction : | Jean-François Gautier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences |
Date : | Soutenance le 22/09/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche des Cordeliers (Paris ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Fève |
Examinateurs / Examinatrices : Wilfried Le Goff, David Masson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Roberto Mallone, Pierre Gourdy |
Mots clés
Résumé
Introduction: Les patients diabétiques de type 2 (DT2) sont à haut risque de complications cardiovasculaires (CV) et de formes graves de COVID19. Le DT2, l’athérosclérose et le COVID-19 ont une pathogenèse liée à un état inflammatoire pathologique. Les monocytes (Mono) sont capables d’avoir une action propre anti- ou pro-inflammatoire, mais aussi de s’infiltrer dans les tissus et de s’y différencier en macrophages. Nous testons l’hypothèse qu’ils pourraient être associés à la mise en place du diabète et de ces 2 complications. Méthodes : Les Mono (totaux et sous-types) d’une cohorte de DT2 ont été quantifiés (en immunophénotypage(IP)), leurs corrélations avec les données clinicobiologiques et CV ont été étudiées. Le modèle du diabète gestationnel a été utilisé pour évaluer les changements monocytaires entre normo-glycémie (NG), pré-diabète(PrDt) et DT2. La relation entre leurs lipidomes et les caractéristiques des Mono a été étudiée. Les Mono analysés par IP de patients hospitalisés pour COVID19 sévère, DT2 ou non, ont été comparés. Résultats : Dans la population DT2, le compte de Mono est associé au sexe, au tabagisme, à la créatininémie et au RCV. Seuls les Mono classiques (MC) sont associés au RCV. Le pourcentage de MC augmente entre NG, PrDt et DT2 sans relation identifiée avec les modifications lipidomiques. Les patients DT2/COVID19 avaient une moins de mono (diminution des MC) par rapport aux non-DT2/COVID19, mais des plus gros. Conclusion : De par leurs modifications de répartition, les Mono semblent bien associés à la pathogenèse du DT2 et de ses complications. Néanmoins leurs rôles exacts restent à explorer avant de pouvoir imaginer en faire une cible thérapeutique.