Thèse soutenue

Modélisation biophysique de la dispersion et de la croissance des larves de sardinelles dans le Golfe de Guinée

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Auteur / Autrice : Yago Ya Hilaire Amemou
Direction : Christophe LettAngora Aman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie
Date : Soutenance le 07/10/2021
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de modélisation mathématique et informatique des systèmes complexes (Bondy, Seine-Saint-Denis ; 2009?-....)
Jury : Président / Présidente : Vincent Echevin
Examinateurs / Examinatrices : Yves Kouadio, Vamara Koné
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Jouanno, Bamol Sow

Résumé

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Les causes et la dynamique de l'uwpelling ivoiro-ghanéen ont été récemment étudiées. Cette zone soutient une pêcherie de petits poissons pélagiques dont le plus dominant est la Sardinella aurita (S. aurita). Le succès du recrutement des premiers stades de développement de S. aurita est conditionné par la circulation locale qui permet soit de rapprocher les œufs et les larves des nourriceries, ou soit de les disperser vers le large où ils sont soumis à des conditions environnementales et trophiques défavorables. Les mécanismes par lesquels les conditions environnementales agissent pour réguler le recrutement de la S. aurita restent mal compris dans la région Nord du Golfe de Guinée, en particulier l'interaction potentielle entre la dispersion, la croissance et la mortalité des larves.L’objectif principal de la thèse est d'étudier l'impact de la disponibilité en nourriture sur la croissance et la dispersion des larves de sardinelles en utilisant une approche de modélisation numérique qui permet d'intégrer les processus hydrodynamiques, biogéochimiques et biologiques fondamentaux. Les résultats ont montré que les zones côtières sont les plus favorables à la rétention à cause de la présence des tourbillons qui agissent comme des barrières empêchant les œufs et les larves d'être emportés vers le large. Les pontes importantes ont lieu pendant la petite (Février) et la grande (Août,) saison d'upwelling. Les profondeurs de rétention maximale sont les couches de surface (0-25 m) et de subsurface (25-50 m). Elles sont associées aux maximum de distribution des champs de proies simulés et à la diminution de l'intensité du Courant de Guinée en profondeur.