De l'influence des conditions aux bords périodiques pour la simulation de quelques quantités d'intérêt pour la chimie séparative
Auteur / Autrice : | Anne-Françoise de Guerny |
Direction : | Yvon Maday, Jean-François Dufrêche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques appliquées |
Date : | Soutenance le 23/04/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Jacques-Louis Lions (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Virginie Ehrlacher |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Monmarché, Marie Jardat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Huajie Chen, Gabriel Stoltz |
Résumé
L'objectif de cette thèse est d'étudier l'influence des conditions périodiques et notamment les corrections à apporter, en fonction de la période considérée, dans le calcul de certaines quantités d'intérêt tirées de simulations de dynamique moléculaire. Ces dernières sont particulièrement profitables pour la compréhension des phénomènes de solvatation de molécules en solution et voient naturellement leur utilité pour l'étude de la gestion des déchets radioactifs. Nous nous intéressons notamment à l'étude du potentiel de Force moyenne, décrit dans le formalisme de McMillan et Mayer entre deux solutés chargés en solution. On commence par calculer analytiquement le potentiel d'un tel système en considérant des conditions aux bords périodiques de période L. Le calcul se base sur les forces agissant sur l'une des particules et sur la réunion astucieuse des termes de la somme obtenue. On peut finalement vérifier que, à grande distance, le potentiel converge vers un potentiel coulombien, et on obtient un terme correctif en L-5. A partir de simulations à partir de la méthode du Umbrella Sampling combinée à la méthode WHAM, on corrige le potentiel de McMillan et Mayer de chlorure de sodium, et de lanthanides, à partir du terme obtenu afin d'observer la constante d'association qui en résulte. Par ailleurs, on étudie le coefficient de diffusion d'une particule en milieu confiné. Notre calcul repose sur le passage de l'équation de Stokes en Fourier, ce qui nous donne des EDO avec distributions que l'on résout pour obtenir la vitesse de la particule. Ensuite, des développements limités aboutissent au coefficient de diffusion comprenant un terme correctif en L-1.