Synthèse et étude de réseaux de nanoparticules métalliques pour l'exaltation de l'électroluminescence des OLEDs via l'effet plasmonique
Auteur / Autrice : | Sarah Hamdad |
Direction : | Azzedine Boudrioua, Mahmoud Chakaroun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 25/05/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique des lasers (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Mahmoud Chakaroun, Céline Fiorini, Anne Amy-Klein, Renaud Bachelot, Omar Lamrous, Fadi Issam Baida |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Maître, Valérie Vigneras |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans ce travail de thèse, nous nous sommes intéressés à l’étude de l’amélioration des propriétés optiques et électriques des OLED en utilisant des réseaux de nanoparticules d’Ag. En particulier, nous nous sommes focalisés sur l’étude des résonances de réseau de surface (SLR) afin de comprendre l’origine des mécanismes d’interactions dans ces réseaux. Nous avons aussi étudié l’influence de ces modes sur les caractéristiques d’émission d’une couche organique d’abord en pompage optique et ensuite en pompage électrique. Pour cela, nous avons mis en place au sein du laboratoire LPL plusieurs bancs optiques et développé des calculs afin d’interpréter les résultats obtenus. Ces résultats confirment le rôle crucial des anomalies de Rayleigh dans l’interaction entre les NPs et les émetteurs organiques. En particulier, ils révèlent leur importance pour l’apparition d’une directivité de l’émission. Dans le cas des μOLED, les études réalisées montrent que la présence de réseaux de courtes périodes améliore le processus électrique d’injection des trous dans le dispositif. De plus, on montre également qu’il est possible d’exalter le rendement de la μOLED par l’insertion d’un réseau de longue périodicité. Toutefois, on souligne que l’existence de modes SLR et les effets de directivité de l’émission dans ces dispositifs nécessitent des études plus approfondies. Les résultats obtenus dans le cadre de cette thèse constituent un pas important vers une profonde compréhension des interactions entre les NPs métalliques et les émetteurs organiques et pourraient ouvrir la voie vers l’étude d’OLED superradiantes qui constituerait une étape intermédiaire pour aller vers la diode laser organique