Thèse soutenue

Enumération de triangulations aux symétries près et de triangulations enracinées comptées avec leur nombre de (d-2) simplexes en dimension supérieure ou égale à 2

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Auteur / Autrice : Nicolas Dub
Direction : Frédérique Bassino
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 28/06/2021
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire informatique de Paris-Nord (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 2001-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Eric Fusy, Adrian Tanasa, Valentin Bonzom, Thomas Krajewski
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Fusy, Adrian Tanasa

Résumé

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Les invariants orthogonaux sont les observables des modèles de tenseurs réels. Nous les représentons au travers de graphes colorés et réguliers qui sont duaux à des triangulations de dimension d. Nous énumérons ces invariants à l’aide de méthodes empruntées au groupe symétrique et montrons que la structure algébrique qui les régit diffère du cas unitaire. À rang et nombre de sommets fixés, une algèbre associative et semi-simple de dimension le nombre d’invariants émerge naturellement de notre formulation. À l’aide de la théorie des représentations du groupe symétrique nous prouvons notamment que l’énumération des invariants orthogonaux se traduit par une somme de coefficients de Kronecker contraints et qu’il existe une base de Fourier orthogonale de l’algèbre qui reflète sa dimension. Les modèles de tenseurs généralisent les modèles de matrices, l’on est de fait en droit de se demander s’ils satisfont une certaine forme de récurrence topologique. Le monde des observables unitaires étant néanmoins bien plus riche pour les tenseurs, il est difficile a priori de savoir quel ensemble d’observables est en mesure de satisfaire cette récurrence. Un de ces ensembles est cependant présent dans tout modèle de tenseurs dont les constantes de couplage des interactions quartiques meloniques sont non nulles. La courbe spectrale est une union disjointe de courbes spectrales gaussiennes, et l’amplitude du cylindre se dote d’une part holomorphe. Ce résultat est obtenu par une réécriture perturbative des modèles de tenseurs en modèles dits multi-matrices, et due à Bonzom, Lionniet Rivasseau. Il est ainsi possible d’intégrer, du moins formellement, tous les degrés de liberté, sauf ceux entrant dans la récurrence. Les graphes de Feynman s’interprètent alors comme des cartes farcies. Finalement, nous donnons de nouvelles relations liant valeurs moyennes des observables tensorielles et matricielles