Thèse soutenue

Formes et figures du chemin dans les films de Charles Chaplin
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Auteur / Autrice : Eirini-Georgia Tzoulia
Direction : Antoine de Baecque
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts du spectacle : Cinéma
Date : Soutenance le 29/01/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : José Moure
Examinateurs / Examinatrices : Antoine de Baecque, José Moure, Antonio Somaini, Francis Bordat
Rapporteurs / Rapporteuses : Antonio Somaini

Mots clés

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Résumé

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Un chemin c’est le schéma et la schématisation d’un trajet, la forme et la formation d’un milieu, mesure d’un trajet et trajet lui-même. Il est mouvement et en mouvement, le « passé » d’un trajet, mais aussi son devenir. Il actualise, en même temps qu’il est actualisé par l’espace « hodologique » des personnages, exprimant ainsi tant une conception d’être au monde, que la logique compositionnelle d’un film et sa pensée intérieure. Mais quelle est effectivement la spécificité du chemin dans l’œuvre de Chaplin que nous allons aborder dans cette thèse ? Chez Chaplin, la figure du chemin nous hante dès la première apparition du personnage de Charlot à l’écran, instaurant par ces allers-retours la quintessence de la « pensée » chaplinienne (du personnage, de l’acteur et de l’auteur) : comment résister à toute force qui cherche à nous annihiler où à nous canaliser ? Comment résister en revenant constamment sur ses propres pas, sur le même chemin, tout en ouvrant la voie à d’autres trajets ? Abordant, dans un premier temps,la question de la rue comme milieu (de l’auteur et de l’acteur, comme celui du personnage dans les films), nous explorerons les chemins que nous empruntons dans l’espace social chez Chaplin en tant que la figuration de sa vision de cinéaste sur le monde. Ceci pour arriver, dans un deuxième temps, à révéler les mécanismes de l’œuvre et son cheminement intérieur, c’est-à-dire comment les formes et les figures du chemin deviennent perceptibles, comment les schémas du chemin ordonnent et structurent toute la filmographie du cinéaste, dès le début de sa carrière jusqu’à la fin, nous amenant à interpréter toute son œuvre comme un chemin qui fait figure en revenant sans cesse.