Les vernis or sur les bronzes d'ameublement : acteurs, pratiques et marchés à Paris au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Julie Schröter |
Direction : | Thierry Lalot, Laura Brambilla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 04/12/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Hachez-Leroy |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Lalot, Laura Brambilla, Anne-Françoise Garçon, Anne Dion-Tenenbaum | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Austin Nevin |
Mots clés
Résumé
L’imitation de la dorure véritable par le biais d’un vernis transparent et coloré - ne contenant aucune particule d’or – est une pratique fréquente au XIXe siècle sur les bronzes d’ameublement. Le point de départ de ce travail est l’expérience du restaurateur, se trouvant régulièrement confronté à ces revêtements fragiles, difficilement identifiables et finalement peu présents dans l’historiographie des bronzes d’ameublement français. Afin de tenter d’apporter des éléments de réponses quant à la place de ces revêtements dans l’histoire des bronzes du XIXe siècle, ce travail est réalisé à partir de sources textuelles et matérielles. La première partie cherche à retracer l’origine de cette pratique et l’évolution possible qu’elle subit du point de vue des acteurs impliqués, des matériaux, outils, gestes et procédés employés. La seconde partie traite de la place du bronze verni au sein de l’économie française et de la concurrence livrée en la matière avec les pays voisins, notamment l’Angleterre. De plus, nous étudions la complémentarité et la concurrence des techniques électrolytiques qui émergent sous la monarchie de Juillet et leur impact possible sur la pratique de vernissage. Enfin, nous abordons la question de la typologie des objets et de la clientèle à laquelle s’adressent les bronzes vernis en clôturant cette étude sous l’angle de l’évolution du goût et son incidence possible sur la manière de réaliser ces vernis trompe-l'œil.