La microfinance et appui au microentrepreneuriat : cas du Burundi
Auteur / Autrice : | Théogène Nsengiyumva |
Direction : | Célestin Mayoukou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences economiques |
Date : | Soutenance le 24/09/2021 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale économie-gestion Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Economie Rouen Normandie (Rouen ; 2012-....) - Centre de Recherche en Economie Appliquée à la Mondialisation / CREAM |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Bruno Ruffini, Christian Rietsch |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lelart, Betty Wampfler |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les microentreprises (ME) jouent un rôle important dans les économies des pays en voie de développement (PVD). Elles constituent les sources principales de la création d’emplois et génèrent des ressources importantes pour leurs promoteurs. Elles contribuent aussi de manière non négligeable à la formation du produit intérieur brut (PIB) dans les PVD. L’accès au financement est alors un défi crucial à leur création et à leur développement. Malgré leur rôle indéniable dans le développement socioéconomique, elles accèdent toujours difficilement au financement bancaire, et ce, en dépit des politiques publiques de soutien menées à leur égard. Cette thèse vise à analyser les facteurs explicatifs du faible financement des microentreprises (ME) dans le cas du Burundi. Les données que nous avons exploitées dans cette thèse proviennent des deux bases. Celle issue des données collectées sur 3430 dossiers de crédits des institutions de microfinance (IMF) burundaises et celle réalisée auprès de 223 microentrepreneurs à partir d’une enquête. A l’aide du modèle probit, l’analyse économétrique a révélé que certaines caractéristiques des microentreprises et/ou de leurs promoteurs comme l’âge du microentrepreneur, la durée du crédit sollicité, la zone d’implantation de la microentreprise influent négativement sur l’accès au financement. D’autres caractéristiques telles que la nature de la garantie présentée, le profil du microentrepreneur ou son niveau de richesse jouent positivement sur le financement des microentreprises. L’étude a montré aussi que la microfinance reste un moyen efficace pour financer les microentreprises. Ainsi, la restructuration des fonds de garantie et l’engagement accru du gouvernement surtout en matière d’accompagnement sur le terrain améliorerait le financement des microentreprises.