Thèse soutenue

Troubles cognitifs en oncologie : population à risque, impact, évolution sous traitement anticancéreux et prise en charge

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mélanie Dos Santos
Direction : Florence Joly-Lobbedez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique, innovation technologique, sante publique
Date : Soutenance le 25/11/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche interdisciplinaire pour la prévention et le traitement des cancers (Caen ; 2017-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Bénédicte Giffard
Examinateurs / Examinatrices : Florence Joly-Lobbedez, Étienne Brain, Tienhan Sandrine Myriam Dabakuyo-Yonli, Ines Maria Vaz Duarte Luis, Pierre Soubeyran
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Brain, Tienhan Sandrine Myriam Dabakuyo-Yonli

Résumé

FR  |  
EN

Les troubles cognitifs induits par le cancer sont fréquemment rapportés par les patients et peuvent impacter la qualité de vie, l’autonomie et l’observance. Les patients âgés semblent plus à risque de déclin cognitif. Bien que la prise en charge des troubles cognitifs commence à se développer, il n’existe pas de recommandations validées. L’objectif de cette thèse était de s’intéresser à cette thématique de la cognition en oncologie, à travers trois études. La première étude a mis en évidence une association entre les performances cognitives à l’initiation d’un traitement oral anticancéreux et l’observance, notamment la mémoire de travail, la mémoire des chiffres et la mémoire à court terme. La seconde étude menée chez des patients âgés (≥ 70 ans) a mis en évidence une dégradation des fonctions cognitives sous chimiothérapie chez près de 20 % d’entre eux. Les troubles cognitifs préexistants et la dénutrition étaient des facteurs prédictifs de déclin cognitif. Enfin, le dernier travail était une étude randomisée contrôlée évaluant une stimulation cognitive informatisée chez des patients traités par chimiothérapie présentant une plainte cognitive. La stimulation cognitive était associée à une amélioration de la plainte cognitive et de la mémoire de travail, mais également à une meilleure qualité de vie et un niveau de dépression plus faible.