Auteur / Autrice : | Frederic Sabater Pastor |
Direction : | Guillaume Millet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et physiologie de l'exercice |
Date : | Soutenance le 09/12/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Benoît Morin |
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Nicole, Jamie Burr | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Vercruyssen, Grégory Doucende |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les objectifs de cette thèse étaient d'étudier les déterminants de la performance de la course de trail, et d'évaluer les modifications d'économie de course (RE) après un exercice de course d'endurance prolongé. Nous avons dans un premier temps étudié les facteurs de la performance chez des coureurs sur route vs des coureurs de trail élite. Nos résultats ont montré que les coureurs de trail élite sont plus forts que les coureurs sur route, mais ont une moins bonne RE lorsqu'ils courent à plat. Dans la deuxième étude, nous avons évalué les facteurs permettant de prédire les performances en courses de trail de différentes distances, allant de 40 à 170 km. Nous avons constaté que la puissance maximale aérobie était un facteur déterminant de la performance pour les courses jusqu'à 100 km. La performance dans les courses plus courtes, jusqu'à environ 55 km, était également prédite par l'utilisation des lipides à faible vitesse, tandis que la performance sur les courses de 100 km était prédite par la force maximale des extenseurs du genou et le pourcentage de masse grasse. Les facteurs les plus importants pour la performance dans les courses de plus de 100 km sont encore débattus. Dans une 3ème étude, nous avons testé les effets de la distance des courses de trail sur RE. Nous avons constaté que RE se dégradait après des courses allant jusqu'à 55 km, mais pas lors des courses de 100 à 170 km. Enfin, dans une 4ème étude, nous avons testé les effets de deux modalités d'exercice différentes, le vélo et la course à pied, sur le coût de la locomotion, après 3 heures d'exercice à même intensité. Le coût de la locomotion a augmenté davantage après le cyclisme qu'après la course à pied, et le changement du coût de la locomotion en cyclisme était lié aux changements de cadence et à la perte des capacités de production de force.