Thèse soutenue

Caractérisation du neuroépithélium olfactif chez le rat par développement de la technique d'immunomarquage sur tissu monté à plat

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Auteur / Autrice : Marie Gavid
Direction : Philippe GainJean-Michel Prades
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences, Ingénierie, Santé
Date : Soutenance le 09/12/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Biologie, Ingénierie et Imagerie pour l'Ophtalmologie (Saint-Etienne ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Liguoro
Examinateurs / Examinatrices : Zhiguo He, Marie Dominique Dubois
Rapporteurs / Rapporteuses : Roger Jankowski, Philippe Céruse

Résumé

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L'olfaction permet l’analyse des substances chimiques volatiles présentes dans l’air. Le neuroépithélium olfactif (EO) situé dans la cavité nasale est principalement constitué de neurones olfactifs primaires (NOP), cellules réceptrices des molécules odorantes. La cartographie de l’EO au sein des cavités nasales et la densité cellulaire des NOP restent encore imprécises, notamment chez l’Homme. Pourtant, ces informations sont cruciales pour le diagnostic et le traitement des dysosmies. L’immunomarquage sur l’EO monté à plat pourrait être une méthode intéressante pour répondre à ce problème. Dans cette étude, nous avons testé et catégorisé les différents marqueurs des NOP par immunohistochimie (IHC) sur des coupes transversales d’EO. Sur ces coupes, les NOP matures situés dans la partie supérieure de l’EO ont pu être marqués par l’OMP, les NOP immatures dans la partie inférieure de l’EO par DCX, Tuj1 et OLIG2. Tous les NOP montraient un marquage par les anticorps contre LHX2, PGP 9.5 et N-cadhérine. En utilisant les marqueurs présélectionnés par l’étape précédente, en particulier Tuj1 qui montre un marquage intense des dendrites des NOP, nous avons pu développer une technique fiable et simple d’immunomarquage sur l’EO monté à plat qui nous a permis de visualiser une zone de transition nette entre l’EO et l’épithélium respiratoire. Cette technique nous a également permis de compter la densité cellulaire de NOP matures (42080 ± 11820/mm²) et immatures (49384 ± 7134/mm²). Toutes ces expérimentations ont été réalisées sur le modèle expérimental macrosmatique qu’est le rat. Le transfert de cette technique à l’étude de l’EO de l’Homme est la prochaine étape de ce travail.