Différences biomécaniques et physiologiques entre les hommes et les femmes en course à pied d'endurance

Biomechanical and physiological differences between males and females in endurance running

• Auteur / Autrice : Thibault Besson
• Direction : Guillaume Millet
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives
• Date : Soutenance le 08/11/2021
• Etablissement(s) : Lyon
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
• Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
• Jury : Président / Présidente : Gianluca Vernillo
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Kirsty Hicks, Jeremy Rossi
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Rao, Emilie Simoneau

Mots clés

Mots clés contrôlés

Sportifs de haut niveau

Ultrafond

Chaussures de course

Course à pied

Muscles -- Fatigue

Différences entre sexes

Mots clés libres

Différences hommes femmes

Fatigue neuromusculaire

Course à pied

Chaussures de course à pied

Ultra-endurance

Athlètes élites

Differences between men and women

Neuromuscular fatigue

Trail running

Running shoes

Ultra-endurance

Elite athletes

Résumé

Il est bien connu que la course à pied de type trail induit des altérations des composantes centrales et périphériques de la fonction neuromusculaire. La perte de force augmente avec la durée de l'exercice, mais la différence entre hommes et femmes en terme de fatigue après un exercice de course prolongée est encore peu étudiée. La majorité de la littérature relative aux différences de fatigabilité entre les hommes et femmes a été réalisée à la suite d’exercices fatigants sur taches isolées, afin d’explorer les mécanismes sous-jacents, ce qui ne s'applique pas nécessairement à des exercices corps entier. Des recherches antérieures menées par notre laboratoire ont montré que les hommes présentaient une plus grande diminution de la contraction maximale volontaire des muscles extenseurs du genou et une plus grande fatigue périphérique des muscles fléchisseurs plantaires après un ultramarathon. Il est cependant important de caractériser davantage les différences de fatigabilité entre hommes et femmes sur un plus grand nombre de participants et de distances de course. C'est le premier objectif de ce projet de doctorat.Il existe des différences anatomiques, physiologiques et psychologiques bien connues entre les hommes et les femmes qui peuvent affecter les performances et la biomécanique de la course à pied. De nombreuses chaussures de course aux propriétés mécaniques différentes ont été développées pour s'adapter à différents types de population ou de styles de course. Comme la biomécanique de la course sont dépend du sexe, les hommes et les femmes s'adapteraient probablement aussi différemment à un type de chaussure spécifique et pourraient donc avoir besoin d’équipements adaptés. Le second objectif de ce projet de thèse est donc d'étudier l’influence de différentes chaussures sur les biomécanique de la course chez les hommes et les femmes.

It is well known that a trail running race induces alterations to both central and peripheral components of the neuromuscular system. Strength loss increases with increased exercise duration however sex difference in fatigability following prolonged running exercise is still under studied. The majority of the literature pertaining to sex differences in fatigability uses single-limb contraction modalities to explore the underpinning mechanisms, which might not necessarily translate to whole-body exercise. Previous research from our laboratory reported that males experienced greater maximal voluntary contraction declines in the knee-extensors, and greater peripheral fatigue in the plantar flexor muscles following an ultramarathon. It is however important to further characterize sex differences in fatigability on more participants and more running distances. This is the first purpose of this PhD project.There are well-known anatomical, physiological and psychological differences between men and women that may affect running performance and biomechanics. Numerous variations of running and walking shoes have been developed to adjust to different types of population or running/walking styles. As biomechanics of locomotion is sex dependent, men and women would probably also adapt differently to a specific shoe type and thus might need adapted requirement. The second objective of this PhD project is thus to investigate shoe-induced adaptations of locomotion in both men and women