L’autonarration dans la littérature algérienne d’expression arabe : ḏākirat al-mā’ de Waciny Laredj et Dam al-ġazāl de Marzāq Baqṭāš
Auteur / Autrice : | Naouel Abdessemed |
Direction : | Élisabeth Vauthier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études arabes et islamiques |
Date : | Soutenance le 03/12/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Denooz |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Denooz, Richard Jacquemond, Marie-Hélène Avril, Luc-Willy Deheuvels | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Denooz, Richard Jacquemond |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thématique que traite cette thèse est la place de l’autonarration dans la littérature algérienne d’expression arabe à travers l’étude de deux textes : Ḏākirat al-mā’, Miḥnat al-ğunūn al-ʻārῑ (1997) de Waciny Laredj et Dam al-ġazāl (2002) de Marzāq Baqṭāš. A travers cette étude, nous essayons d’introduire la notion d’autonarration dans le milieu de la critique littéraire arabe. Notre travail de thèse exploite ainsi les théories littéraires autour de l’autofiction. Ce qui permet d’alimenter notre réflexion sur l’autonarration et d’essayer au retour, de donner des réponses aux problématiques qu’elle soulève depuis l’apparition du néologisme « autofiction ». Les deux textes témoignent de la crise des années 1990 en Algérie. Ils sont marqués par la chasse aux intellectuels durant la guerre civile et exploitent autobiographie et fiction dans la narration de Soi. Ces récits individuels interrogent raison et folie et sont profondément intriqués à la mémoire collective. Ils évaluent la construction identitaire du pays depuis l’indépendance, au sein du système dictatorial, en confrontant en permanence mémoire et histoire officielle.