Auteur / Autrice : | Valérie Favre |
Direction : | Pascale Tollance, Christine Planté |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures étrangères |
Date : | Soutenance le 30/06/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Langues et cultures européennes (Bron, Rhône-Alpes) | |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Bernard |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Boileau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Reynier, Frédéric Regard |
Mots clés
Résumé
Bien souvent considéré comme un texte phare de la critique littéraire féministe au XXe siècle, A Room of One’s Own de Virginia Woolf a généré, depuis sa publication en 1929, un riche héritage à travers le monde, mais sans doute plus encore dans l’espace Atlantique anglophone. Cette thèse vise à mettre en lumière et à analyser la postérité anglo-américaine de l’essai, en s’attachant tout particulièrement aux versants littéraire, critique et féministe de celle-ci, des années soixante à nos jours. Articulée autour de trois axes clés (“Rooms of Our Own”, “A Literature of (T)He(i)r Own” et “A Voice of One’s Own”), cette étude de la postérité de A Room of One’s Own aborde nombre des sujets qui se sont trouvés au cœur des écrits de femmes et de la critique littéraire féministe au cours des dernières décennies, telles que les conditions matérielles de l’écriture, la place des femmes dans l’histoire et dans le canon littéraire, et l’articulation entre écriture, identité et conscience de genre. Au prisme de l’essai woolfien et de sa postérité, ce travail se propose ainsi de réfléchir à l’articulation entre « femmes, genre et fiction » du tournant du XXe siècle au tournant du XXIe siècle et de dévoiler les différents biais par lesquels écrivain·es, critiques et féministes contemporain·es ont interrogé cette articulation en établissant un dialogue avec A Room of One’s Own, en poursuivant l’entreprise woolfienne, mais aussi en nuançant et, parfois, en contredisant les différentes conclusions auxquelles l’essai aboutit. Aussi, tout en cartographiant la postérité de l’essai woolfien, cette thèse offre une relecture de A Room of One’s Own à la lumière de son héritage littéraire, critique et féministe.