Thèse soutenue

Latéralisation du traitement des informations olfactives chez la souris

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Auteur / Autrice : Matthias Cavelius
Direction : Anne Didier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 09/07/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Sandoz
Examinateurs / Examinatrices : Anne Didier, Christelle Jozet-Alves, Amat-Pion Corine, Emmanuel Desouhant, Florence Kermen, Bruno Bontempi
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Christophe Sandoz, Christelle Jozet-Alves

Résumé

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La latéralisation, définie comme une utilisation asymétrique des deux hémisphères cérébraux lors de la réalisation d’une tâche cognitive, a été découverte et décrite chez l’humain par Marc Dax et Paul Broca au 19ème siècle. Le phénomène a depuis été observé chez de nombreuses autres espèces animales, vertébrées et non vertébrées. Initialement observée dans la formation et la compréhension du langage, le concept de latéralisation a été étendu à de nombreuses autres fonctions cognitives et au traitement de l’information sensorielle comme la perception somato-sensorielle, l’audition ou encore la vision. En revanche, l’éventuelle latéralisation du traitement des informations olfactives et son rôle n’ont été que peu explorés. Nous avons étudié le traitement de l’information olfactive et sa possible latéralisation dans différents contextes chez la souris. Tout d’abord, nous avons cherché́ à comprendre si la nature de la tâche cognitive envisagée pouvait avoir un rôle sur la latéralisation du traitement des informations olfactives. Nous avons également étudié le rôle de l’environnement olfactif post-natal sur la mise en place d’un réseau latéralisé en réponse à une stimulation olfactive chez des souris mâles et femelles. Enfin, nous avons étudié la latéralisation du traitement hédonique des odeurs. Pour cela, nous avons mesuré l’activité cérébrale en réponse à une stimulation olfactive grâce à l’expression du gène précoce cfos, un marqueur de l’activité neuronale. Nous avons comparé l’activité cérébrale de vingt-sept régions d’intérêt dans les deux hémisphères et utilisé la théorie des graphes pour analyser la connectivité fonctionnelle des réseaux recrutés.