Thèse soutenue

Personalisation in Cyber-Physical-Social Systems (CPSS)
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Bereket Yilma
Direction : Hervé PanettoYannick Naudet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Automatique, Traitement du signal et des images, Génie informatique
Date : Soutenance le 28/07/2021
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Luxembourg Institute of Science and Technology
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en automatique (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Néjib Moalla
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Panetto, Yannick Naudet, Costas Vassilakis, Mohamed Hedi Karray, Wided Guedria
Rapporteurs / Rapporteuses : Costas Vassilakis, Mohamed Hedi Karray

Résumé

FR  |  
EN

La notion de système cyber-physique-social (CPSS) est un concept émergent développé suite à la nécessité de comprendre l'impact des systèmes cyber-physiques (CPS) sur les humains et vice versa. Le concept de SSPC existe depuis plus d'une décennie maintenant, et il a suscité une attention croissante au cours des dernières années. Néanmoins, sa conceptualisation a toujours été dépendante du cas d'utilisation et il n'existe pas de vision générique, la plupart des travaux se concentrant sur des domaines d'application spécifiques. Bien que le SSPC n'en soit qu'à ses débuts, l'évolution vers l'intégration des aspects humains dans la recherche sur les SSPC a permis de relever de nombreux défis de recherche. Les environnements CPSS sont souvent considérés comme des lieux d'interaction physiques et virtuels où cohabitent des humains et des dispositifs intelligents équipés de capteurs. Ainsi, l'aspect social est étroitement lié à la présence d'un être humain à proximité des dispositifs intelligents, soit en tant que source d'information, soit en tant que consommateur d'un service. L'objectif principal de ce changement de paradigme est de garantir une expérience d'interaction homme-machine sans faille. Par conséquent, la partie sociale nouvellement introduite réside en grande partie dans la façon dont les machines perçoivent et répondent aux réactions d'interaction des humains. Cela constitue des facettes émotionnelles, cognitives et comportementales complexes. Cependant, aucun des travaux existants ne fournit une représentation complète de ces aspects. Il est également évident que l'évolution vers une technologie de plus en plus omniprésente accroît progressivement la complexité des environnements du SSPC. D'autant plus que la raison d'être du paradigme du SSPC est de placer l'être humain au centre de l'expérience d'interaction, les conceptions de systèmes doivent tenir compte des divers aspects de la dynamique sociale. Néanmoins, garantir une expérience sans faille dans un tel contexte n'est pas une tâche triviale. En particulier parce qu'il s'agit souvent d'une expérience subjective, largement influencée par les préférences, les intérêts, les besoins et les capacités de chacun, qui varient d'une personne à l'autre. Cela joue un rôle crucial dans la détermination de la qualité de l'expérience des utilisateurs. En outre, les actions et les comportements des personnes au sein d'un SSPC sont également le reflet de leur personnalité unique, façonnée au fil du temps par des expériences personnelles, des connaissances et différents facteurs environnementaux qui ne sont pas encore totalement compris. Par conséquent, la reconnaissance des préférences personnelles, des intérêts, des limites et des opportunités des individus devient l'une des nécessités pour assurer une interaction sans faille au sein d'un SSPC. Cela place la notion de personnalisation au cœur du paradigme du SSPC. Dans ce contexte, l'objectif de la thèse est d'abord de fournir une contribution théorique à la formalisation du concept de SSPC, établissant ainsi une compréhension du paradigme indépendante du domaine. Ensuite, de proposer une nouvelle approche de personnalisation dans le contexte du SSPC en prenant en compte les complexités systémiques globales, ce qui n'est pas le cas des approches actuelles. Enfin, évaluer l'approche proposée dans des études de cas sélectionnées.