Thèse soutenue

S'installer et vivre en Polynésie Française : Mobilités et recompositions territoriales : L'exemple de Ra'iatea (Iles-Sous-Le-Vent) et Rurutu (Australes)
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Auteur / Autrice : Sarah Bernard
Direction : Nathalie Bernardie-TahirLouis Brigand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 26/11/2021
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société, Territoires, Sciences Économiques et de Gestion (Limoges ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale
Jury : Président / Présidente : Marie Redon
Examinateurs / Examinatrices : Louis Brigand, Tamatoa Bambridge, Gilles Pestaña, Christian Ghasarian
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Redon, Jean-Christophe Gay

Mots clés

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Résumé

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La Polynésie française est depuis toujours un espace de mobilités. La circulation est même consubstantielle de l’identité polynésienne fondée sur une territorialité réticulaire. Depuis plusieurs décennies, la Polynésie française dans son ensemble connaît un solde migratoire positif mais c’est principalement l’île de Tahiti qui a absorbé la plus grande partie de cette immigration liée à l’arrivée de Polynésiens venus des autres archipels et des Métropolitains ou étrangers. Les résultats des recensements de population de 2012 et 2017 semblent révéler un changement dans les dynamiques de mobilités du Territoire : Tahiti enregistre désormais plus de départs que d’arrivées contrairement à certains autres archipels qui deviennent légèrement excédentaires. Serait-ce l’illustration d’une renaissance des marges et de l’émergence d’un nouveau modèle mobilitaire tels qu’observés dans certains territoires occidentaux, ou bien faut-il saisir cette évolution à l’aune de référentiels océaniens différents ? À partir d’entretiens qualitatifs et d’observations réalisées dans deux îles, à Ra’iatea et à Rurutu, cette thèse interroge la nature et les ressorts des mobilités contemporaines en Polynésie française, questionne l’existence d’un nouveau modèle de mobilités et analyse les modes d’habiter insulaires aujourd’hui.