Avancées dans la compréhension des mécanismes de toxicité des immunoglobulines monoclonales
Auteur / Autrice : | Vincent Javaugue |
Direction : | Christophe Sirac, Frank Bridoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 26/03/2021 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Contrôle de la Réponse Immune B et Lymphoproliférations (Limoges ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Touchard |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Sirac, Jean-Paul Fermand, Fatouma Touré-Diabira | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Decaux, Julian Gillmore |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La diversité des atteintes rénales associées aux immunoglobulines (Ig) monoclonales suggère des mécanismes physiopathologiques variés encore mal connus. Certaines caractéristiques du domaine variable des Igs semblent jouer un rôle important dans leur capacité à se déposer ou à précipiter dans le rein. Nous décrivons une nouvelle méthode de séquençage à haut-débit des ARN codant les Igs (RACE-RepSeq) à partir de prélèvements médullaires. Cette méthode permet d’obtenir rapidement la séquence complète du domaine variable de l’Ig monoclonale toxique et des Ig polyclonales, et nous a permis d’identifier la présence d’un clone lymphocytaire ou plasmocytaire chez des patients considérés négatifs par les techniques usuelles. Nous avons ensuite étudié les caractéristiques cliniques, immuno-pathologiques et la réponse au traitement des maladies de dépôts d’Ig monoclonale de type Randall (MIDD) et des glomérulonéphrites immunotactoïdes (GOMMID). L’analyse des séquences d’Igs responsables de MIDD suggère que les dépôts pourraient être secondaires à un mécanisme d’interaction de charge entre les domaines variables (ou les régions hypervariables) des chaînes d’Ig chargées positivement et les membranes basales chargées négativement. Nous nous sommes également intéressés aux glomérulonéphrites à dépôts non-organisés non-Randall d’Ig monoclonales (PGNMID). Nos résultats suggèrent que certaines PGNMID (en particulier IgG3k) pourraient être secondaire à une production oligoclonale d’Ig toxique.