Thèse soutenue

Pénétration transcutanée d'anticorps de taille réduite dans le traitement de la dermatite atopique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Audrey Baylet
Direction : Laurent DelpyMarine Bernard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie, oncologie, inflammation et infectiologie
Date : Soutenance le 24/03/2021
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Contrôle de la Réponse Immune B et Lymphoproliférations (Limoges ; 2018-....)
Jury : Président / Présidente : Franck Morel
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Delpy, Marine Bernard, Nicolas Fazilleau
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Siberil, Laure Gibot

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La dermatite atopique (DA) est une maladie inflammatoire cutanée chronique dont la prévalence mondiale est élevée et en constante augmentation. A ce jour, le Dupilumab, un anticorps monoclonal ciblant le récepteur commun aux interleukines (IL) 4 et IL-13, constitue l’unique traitement d’immunothérapie de la DA. L’application topique d’anticorps (Ac) neutralisant des molécules inflammatoires impliquées dans la maladie, telles que l’IL-4, constitue donc un enjeu majeur dans l’amélioration de la qualité de vie des patients. Le premier objectif de cette thèse a consisté en la génération de modèles murins transgéniques produisant des Ac de taille réduite qui faciliterait leur passage à travers la peau. Les deux modèles générés ont permis de produire des dimères de chaînes lourdes humanisés (HCAbs) ayant une structure similaire à celle des Ac naturellement produits par les camélidés. Ces modèles devraient permettre d’isoler aisément des nanobodies ayant subi un processus de maturation in vivo. Le second axe du projet a reposé sur l’étude de la biodisponibilité au niveau de la peau de fragments d’anticorps simple chaîne (scFv) commerciaux sur des modèles in vitro, ex vivo et in vivo. Un scFv dirigé contre l’IL-4 humaine a démontré une efficacité de neutralisation dans deux modèles in vitro. Un modèle ex vivo de peau d’oreille de cochon lésée a révélé un passage facilité à travers la peau du scFv en comparaison avec un anticorps entier. Enfin, un modèle in vivo mimant les caractéristiques de la DA a été mis au point. Cette thèse a donc permis d’initier différents axes de recherche afin de démontrer la possibilité d’administrer un traitement d’immunothérapie par voie topique dirigé contre une molécule inflammatoire impliquée dans la DA.