MicroARN : biomarqueurs et cibles thérapeutiques en oncogenèse
Auteur / Autrice : | Julie Lemaire |
Direction : | Nicolas Pottier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance le 25/01/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Hétérogénéité, plasticité et résistance aux thérapies des cancers (CANTHER) - Cancer Heterogeneity, Plasticity and Resistance to Therapies - UMR 9020 - U 1277 |
Mots clés
Résumé
Les microARN (miARN) représentent une classe de petits ARN non codants régulateurs de l’expression génique. Ils sont impliqués dans de nombreuses fonctions cellulaires et moléculaires essentielles. De plus, leur dérégulation joue un rôle important dans le processus de tumorigenèse. En effet, certains miARN ont été décrits comme des oncogènes ou des gènes suppresseurs de tumeur. Ces travaux de thèse s’inscrivent dans ce contexte. Ainsi, une première étude a consisté à identifier les miARN exprimés de manière différentielle dans les cellules tubulaires rénales proximales en réponse à une exposition au cadmium, un composé environnemental présentant des propriétés carcinogènes. Cette étude permet de suggérer que certains de ces miARN pourraient présenter un intérêt en tant que biomarqueurs d’exposition au cadmium.Dans une seconde étude, nous avons évalué les propriétés pro-tumorales de miR-92a-3p dans les cancers pulmonaires non à petites cellules. Nos données obtenues in vitro suggèrent que le ciblage de miR-92a-3p par des oligonucléotides antisens pourrait représenter une stratégie thérapeutique pertinente. Un modèle murin d’adénocarcinome pulmonaire (modèle CCSPCre-LSL-KrasG12D) a été mis en place et permettra de tester l’effet pharmacologique de ce type d’inhibiteurs.Au total, ces travaux soulignent l’importance des miARN en tant que biomarqueurs et cibles thérapeutiques dans le domaine du cancer.