Thèse soutenue

Mouvements et énergétique en mer à fine échelle des manchots

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Auteur / Autrice : Grace Sutton
Direction : John ArnouldCharles-André Bost
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie de l'environnement, des populations, écologie
Date : Soutenance le 15/11/2021
Etablissement(s) : La Rochelle en cotutelle avec Deakin university (Geelong, Australie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études biologiques de Chizé - CEBC
Jury : Président / Présidente : Paco Bustamante
Examinateurs / Examinatrices : John Arnould, Charles-André Bost, Paco Bustamante, Matthieu Le Corre, Philip Trathan, José Carlos Caetano Xavier, Tiphaine Jeanniard du Dot
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthieu Le Corre, Philip Trathan, José Carlos Caetano Xavier

Mots clés

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Résumé

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Quantifier les interactions prédateur-proie peut être difficile sur le plan logistique, en particulier dans les environnements marins. Cependant, il est essentiel de prédire comment les individus réagissent aux changements dans la disponibilité des proies, un facteur important dans l'évaluation de l'impact du changement climatique. Dans la présente étude, une combinaison de caméras, d'accéléromètres, d'enregistreurs de plongée et de GPS a été utilisée pour déterminer les facteurs influençant l'effort et l'efficacité de la recherche alimentaire chez les manchots. Celles-ci ont été étudiées chez 3 espèces : le manchot pygmée (Eudyptula minor), le manchot du Cap (Spheniscus demersus) et le gorfou macaroni (Eudyptes chrysolophus). Chez chaque espèce, les patchs de proies dictaient le mouvement tridimensionnel des manchots dans la colonne d'eau. L'effort de recherche de nourriture chez le manchot pygmée était influencé par l'abondance des proies, et non par le type de proie. L'accélération moyenne des manchots pygmées a été examinée en tant qu'indice d'effort et s'est avérée fortement corrélée aux taux de dépense énergétique déterminés à partir d'eau doublement marquée. L'apprentissage automatique a été utilisé pour détecter les captures de proies qui ont été validées à l'aide de caméras vidéo chez le manchot du Cap et le gorfou macaroni. Il a été constaté que les manchots du Cap présentaient des plongées pélagiques et une grande proportion de plongées benthiques. Les plongées benthiques étaient plus coûteuses mais plus fructueuses que les plongées pélagiques, indiquant un compromis entre l'effort et le succès. Les gorfous macaronis ont affiché un comportement spécifique à leurs proies, plongeant profondément lorsqu'ils se nourrissent de krill et effectuant des plongées peu profondes lorsqu'ils ciblaient des poissons. Cet ensemble de travaux met en évidence l'effet des patchs de proies et les facteurs de variabilité du comportement de recherche alimentaire.