Thèse soutenue

Etude des mécanismes d'accès multiples non orthogonaux pour le déploiement massif de l'IoT dans les futurs réseaux cellulaires

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Auteur / Autrice : Wissal Ben Ameur
Direction : Jean-François HélardPhilippe Mary
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Télécommunications
Date : Soutenance le 25/05/2021
Etablissement(s) : Rennes, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'Électronique et de Télécommunications (Rennes) - Institut d'Électronique et des Technologies du numéRique / IETR - Orange Labs [Meylan]
Entreprise : France Telecom Orange labs (2007-2012)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Cances
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Hélard, Philippe Mary, Jean-Pierre Cances, Laurent Ros, Claire Goursaud-Brugeaud, Laurent Clavier, Marion Dumay, Jean Schwoerer
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Ros, Claire Goursaud-Brugeaud

Résumé

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Les communications massives de type machine (mMTC) sont l'un des trois principaux domaines d’applications des futurs réseaux cellulaires. Les communications mMTC se caractérisent notamment par un nombre massif d'objets à connecter à faible coût, typiquement 1 million d'objets par km2, une transmission sporadique de paquets courts et une faible consommation énergétique des terminaux afin de prolonger leur durée de vie. Les schémas d'accès multiples orthogonaux conventionnels ne répondent pas aux exigences spécifiques des communications mMTC. Le nombre d’utilisateurs communicant simultanément dépend particulièrement de la quantité de ressources disponibles et de la granularité de l'ordonnancement. Cette limite peut être dépassée en renonçant à l'orthogonalité inter-utilisateur. Les mécanismes d'accès multiple non orthogonaux (NOMA) sont considérés comme une solution prometteuse pour relever ces défis des communications mMTC. Ils permettent à plusieurs utilisateurs de partager simultanément et non-orthogonalement la même ressource, ce qui augmente le nombre d'utilisateurs pris en charge. Mais, ils introduisent également de fortes interférences inter-utilisateurs, nécessitant des techniques robustes de détection de signaux avec une complexité de décodage potentiellement élevée. Cette thèse porte sur l’optimisation des schémas NOMA en termes d'implémentation des émetteurs et des récepteurs, de complexité et de performances. Elle aborde également le problème d'accès aux canaux, c'est-à-dire avec ou sans allocation de ressources. Notre objectif est d'assurer un compromis entre les performances souhaitées et la satisfaction des exigences strictes des communications mMTC. Tout d'abord, nous menons une étude qualitative et quantitative des mécanismes NOMA les plus populaires afin de sélectionner les techniques les plus adaptées à notre cas d'étude. Ensuite, nous nous intéressons à l'optimisation des performances des mécanismes sélectionnés en proposant un nouvel algorithme d'allocation de puissance centralisé dans différents scénarios avec différentes combinaisons de contraintes. Enfin, la dernière partie consiste à proposer une nouvelle approche permettant à chaque utilisateur de choisir de manière autonome sa meilleure puissance d'émission assurant un décodage correct de ses paquets en utilisant uniquement les acquittements naturels de la station de base pour une stratégie d'accès sans allocation de ressources. Ce procédé permet d'améliorer les performances avec une signalisation minimale, une faible complexité du système et donc une consommation d'énergie réduite.