Thèse soutenue

La Russie face aux défis du nouveau marché du gaz naturel, débats et enjeux
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Olga Gerasimchuk
Direction : Jean Radvanyi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie et sociétés
Date : Soutenance le 01/04/2021
Etablissement(s) : Paris, INALCO
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches Europes-Eurasie (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean Radvanyi, Caroline Dufy, André Filler, Andrei V. Belyi, Julien Vercueil
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Dufy, André Filler

Résumé

FR  |  
EN

L'économie russe repose pour une grande part sur ses exportations d'hydrocarbures et la Russie est, depuis le début du XXème siècle, un acteur majeur du secteur du gaz naturel. Ce marché, initialement fortement corrélé aux infrastructures de transport par gazoducs, a connu des évolutions importantes ces vingt dernières années. La montée en puissance du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en tant que vecteur de projection sur des marchés distants, a permis de s'affranchir des gazoducs. Le développement du GNL a permis d'accélérer la globalisation du marché du gaz naturel, mais la Russie a tardé à réagir. Parallèlement, l'évolution réglementaire de l'Union européenne en matière énergétique renforce encore la nécessité pour la Russie de revoir sa réflexion stratégique. Désormais la question de la diversification de ses marchés d'exportation se pose avec une grande acuité. Mais le modèle décisionnel russe en matière économique repose toujours sur des considérations plus politiques qu'économiques. Or, en 2040 la Chine importera, dans ce domaine, l'équivalent des importations de l’U.E. Si ces scenarii se confirment, la Russie pourra mettre en concurrence l'Union européenne et la Chine, et orienter ses exportations en arbitrant en fonction des prix. Mais pour parvenir à la concrétisation de ce « pivot asiatique », il faut que la Russie parvienne à se doter des infrastructures de liquéfaction nécessaires. Si tel est le cas, elle resterait, du fait de ses réserves prouvées et supposées, un acteur majeur et incontournable de ce secteur.