Choix social avec des influences sociales & des interactions spatiales et Décomposition des mesures d'inégalités
Auteur / Autrice : | Arnold Soh Voutsa |
Direction : | Mathieu Martin, Marcus Pivato |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques - EM2PSI |
Date : | Soutenance le 02/12/2021 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, Management, Mathématiques, Physique et Sciences Informatiques (Cergy-Pontoise, Val d'Oise) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : THEMA Théorie économique, modélisation et applications (Cergy ; 2006-) |
Jury : | Président / Présidente : Annick Laruelle |
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Martin, Marcus Pivato, Agnieszka Rusinowska, Vincent Merlin, Hans Peters, William S. Zwicker | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnieszka Rusinowska, Vincent Merlin |
Mots clés
Résumé
Cette thèse traite de trois thématiques : la Théorie du Choix Social, la Théorie des jeux, et celle des inégalités.Concernant le Choix Social, qui a pour objet la transformation des préférences individuelles en une préférence collective, cette thèse propose un nouveau système de démocratie représentative appelé « démocratie représentative pondérée » dans laquelle l'idée est de combler plusieurs manquements des démocraties représentatives actuelles. Cette partie de la thèse est guidée suivant l'idée qu’une « bonne » démocratie représentative est celle qui reflète au mieux les résultats obtenus par une démocratie directe « idéale », c'est-à-dire une démocratie directe dans laquelle tous les votants sont bien éclairés et ont pleine connaissance de toutes les questions sur lesquelles ils votent à chaque fois.La deuxième partie de la thèse, liée à la Théorie des jeux (qui est fondée sur toute forme d’interactions entre les agents), est consacrée aux outils de mesures de l'influence de chaque acteur politique (dans le cadre d'une élection par exemple). Lesdits outils sont communément appelés « indices de pouvoirs », constituant en réalité toute une théorie appelée la théorie des indices de pouvoirs. La particularité de ce qui est fait dans cette partie de la thèse est d’intégrer les préférences individuelles des différents acteurs politiques dans un domaine spatial (économie spatiale), afin de mesurer le plus efficacement possible l’influence qu’a chaque agent dans un jeu politique.Enfin, la dernière partie de la thèse porte sur l'application de la théorie des jeux sur les mesures d'inégalités en société. Plus formellement, à l'aide des notions de partage définies dans les jeux coopératifs, une sous-branche de la théorie des jeux, cette dernière partie présente une décomposition de tout indice d'inégalité, particulièrement lorsque les sources d'inégalités sont hiérarchisées, et dans ce dernier cas, la notion de partage utilisée en jeux coopératifs est celle dite de Shapley-Owen. Cette dernière partie a pour objectif de ressortir, dans une distribution de revenu par exemple, l'importance attribuée à chaque source élémentaire (même en cas de structure hiérarchique des sources de revenu).