Contrôle peptidergique de la douleur : modulation des voies descendantes par les systèmes relaxine.
Auteur / Autrice : | Cynthia Alkhoury Abboud |
Direction : | Marc Landry, Walid Hleihel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 31/03/2021 |
Etablissement(s) : | Bordeaux en cotutelle avec Université Saint-Esprit (Kaslik, Liban) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Maladies Neurodégénératives |
Jury : | Président / Présidente : Sandrine Bertrand |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Landry, Walid Hleihel, Sandrine Bertrand, Ana Maria Sanchez Perez, Amira Zaky, Hanna Mattar, Marianne Abi Fadell, Nassim Farès | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ana Maria Sanchez Perez, Amira Zaky |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La douleur chronique souvent accompagnée d’anxiété et de dépression est un fléau mondial. La modulation de la douleur par les neuropeptides (NP) est bien connu au niveau des afférences primaires et de la moelle épinière. Peu de données sont toutefois disponibles sur leur rôle dans la douleur dans le cerveau. La famille relaxine comprend la relaxine, présente dans le système nerveux central (SNC) et qui possède des propriétés antifibrotiques, et la relaxine-3, strictement exprimée dans le SNC et qui présente des effets anxiolytiques et antidépressifs. Notre objectif est d’étudier la modulation de la douleur par les neuropeptides relaxine et relaxine-3 dans un modèle de douleur inflammatoire persistante chez la souris.Nos résultats démontrent que non seulement le système relaxine-3 / RXFP3, mais aussi le système relaxine / RXFP1 encore très peu exploré dans le SNC, ont des effets analgésiques en conditions de douleur inflammatoire. Les sites d'action de ces systèmes peptidergiques comprennent des régions corticales (cortex cingulaire, claustrum) et sous-corticales (amygdale) qui régulent les voies descendantes et l'intégration sensorielle dans la moelle épinière. Nos données mettent en évidence le potentiel thérapeutique de cette famille peptidergique dont les rôles dans la douleur n'avaient jamais été testés.