Traitement et représentations médiatiques du rapport entre Etat chinois et communautés religieuses : analyse comparative entre presse écrite française et chinoise (2007-2009, 2017-2019)
Auteur / Autrice : | Dan Yao |
Direction : | Étienne Damome |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Médiation, Information, Communication, Art (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Jacques Cheval |
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Damome, Anne Piponnier, Bernadette Rigal-Cellard, Xianhong Hu, Annie Lenoble-Bart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Goossaert, Olivier Arifon |
Mots clés
Résumé
En tant que conteurs d’histoires dans la société moderne, les médias nous fournissent en grande partie des informations sur le monde extérieur. Ils jouent un rôle important dans l’établissement de « l’agenda » du public. En choisissant de mettre en avant certains événements ou certains de ses aspects au détriment des autres, les médias façonnent un « pseudo-environnement » de manière active. La présente thèse jette un regard sur le discours médiatique à l’égard du rapport entre l’État chinois et les communautés religieuses. En décryptant la sélection des événements qui sont rapportés, interprétés et commentés, notre étude met en lumière la manière dont cette relation est représentée dans la presse écrite française et chinoise, entre 2007 et 2009, puis entre 2017 et 2019. 612 articles ont été analysés durant ces deux périodes pendant lesquelles le rapport entre l’État chinois et les communautés religieuses est évoqué explicitement. Nous avons pu en dégager trois grands axes. En premier lieu, les communautés religieuses les plus représentées concernent seulement une petite minorité de la population chinoise, mais constituent des enjeux géopolitiques et diplomatique pour la Chine : les bouddhistes tibétains, les musulmans ouïghours et les catholiques chinois. En second lieu, les procédés journalistiques, c’est-à-dire la manière de couvrir le rapport entre l’État chinois et les communautés religieuses présente plus de similitudes que de différences dans les journaux français et chinois. Enfin, la manière dont est présenté ce lien aux lecteurs par les médias est divergente en raison du choix des sujets couverts, des sources auxquelles les journalistes ont eu recours, des illustrations mises en scène et des cadres différents conditionnés par des contextes socio-culturels différents.