Thèse soutenue

Écologie des principales espèces végétales potentiellement invasives des Petites Antilles : Le cas de la Martinique
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Auteur / Autrice : Yelji Abati
Direction : Philippe Joseph
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 06/12/2021
Etablissement(s) : Antilles
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Milieu insulaire tropical à risques : protection, valorisation , santé et développement (Pointe-à-Pitre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ESPACE-DEV (Montpellier) - UMR 228 Espace-Dev- Espace pour le développement
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Joseph, Diana Cupsa, Claire Hellio, Ilie-Adrian Stoica, Micheline Hotyat, Yves Petit-Berghem, Mathieu Rouget, François Ramade
Rapporteurs / Rapporteuses : Diana Cupsa, Claire Hellio

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le développement économique (industrialisation, échanges commerciaux) et social (accroissement des besoins humains) représente une menace importante pour la biodiversité. Il a conduit à l’introduction d’espèces végétales dans de nouveaux territoires. En franchissant les barrières écosystémiques (environnementale, reproductive et de dispersion), certaines d’entre elles parviennent à devenir invasives. Les invasions biologiques sont la cause de l’extinction d’un grand nombre d’espèces végétales (indigènes et/ou endémiques). En Martinique, les forêts font l’objet d’une grande anthropisation qui facilitent l’installation d’espèces introduites dont certaines deviennent potentiellement invasives. Afin de déceler les éventuels impacts de ces espèces potentiellement invasives sur les populations de taxa indigènes, une campagne d’inventaires floristiques a été menée en Martinique. L’objectif principal était de les identifier et d’évaluer leur état d’évolution sur l’île. Dans le cadre de cette thèse, les recherches bibliographiques (revues scientifiques, rapports, thèses, flores) et les nombreux relevés de terrain menés, nous avons permis de définir leur profil écologique. Les données recueillies ont également été analysées à l’aide d’indices écologiques. Les zones où les espèces potentiellement invasives seraient les plus virulentes ont été déterminées à partir de leurs affinités écologiques en s’appuyant sur des cartes SIG (Système d’Information Géographique). Cette analyse nous a permis de déterminer la chorologie des espèces potentiellement invasives. Ce taxa colonisent aussi bien les formations végétales naturelles ou non et leur essor dépend fortement de l’activité anthropique. Ils se développent dans tous les étages bioclimatiques (inférieur, moyen et supérieur) et à différents stades d’évolution.