Auteur / Autrice : | David Arias Hidalgo |
Direction : | Philippe Duhamel, Maxime Kieffer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nora Leticia Bringas-Rabago |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Blangy-Martin, Eduardo García Frapolli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alicia Castillo Alvarez, Francisco Mojica Mendieta |
Mots clés
Résumé
Le territoire indigène Bribri Talamanca est situé à la frontière du Costa Rica et du Panama. Aujourd'hui, le tourisme devient une activité économique importante à Talamanca, tout comme les cultures de la banane et du cacao. A partir d'une approche géo-historique plusieurs échelles (nationale, régionale et locale), cette recherche vise à analyser les liens entre le tourisme et l'agriculture dans une perspective théorique décoloniale, en mettant l’accent sur les « moyens de vie » et la résilience (avant la COVID-19) dans trois communautés ayant des activités touristiques dans le territoire indigène Bribri de Talamanca. D'un point de vue méthodologique, les principales techniques de recherche se sont basées sur : une analyse documentaire approfondie, l'observation des participants, des ateliers et des entretiens approfondis dans les entreprises touristiques indigènes de Stibrawpa, Koswak et Ditsö wö ù (études de cas). Le tourisme doit être considéré comme une stratégie de vie locale, qui renforce la pluralité des « moyens de vie »(la notion autochtone de diversité des options). Afin de réduire la vulnérabilité due à la dépendance au tourisme, les communautés pourraient encourager la diversification de la production, l'agriculture pour la consommation familiale étant l'un des éléments clés de cette diversification. La diversification productive, le respect de la nature, la valorisation des savoirs locaux, la modification des relations asymétriques de genre, sont des critères fondamentaux pour décoloniser les pratiques touristiques encadrées par une logique économique capitaliste néolibérale, patriarcale et écocidaire.