Apport du séquençage à haut débit associé aux identifiants moléculaires uniques dans la prise en charge des tumeurs de la loge hypophysaire
Auteur / Autrice : | Arnaud Lagarde |
Direction : | Anne Barlier, Pauline Romanet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Génétique |
Date : | Soutenance le 14/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de génétique médicale de Marseille (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Castinetti |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Goudet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bertolino, Éric Pasmant |
Mots clés
Résumé
Le séquençage à haut débit (NGS) autorise la possibilité de séquencer simultanément de nombreux gènes chez plusieurs patients, facilitant ainsi l’accès à un diagnostic. Malheureusement, de nombreux patients restent en errance diagnostique. Cet échec peut être dû au manque de connaissance actuelle sur les gènes responsables de la pathologie ou sur des lacunes technologiques propres au NGS. Mon travail de thèse a été d’améliorer le diagnostic génétique des tumeurs de la loge hypophysaire avec l’aide d’une technique de NGS associée à des identifiants moléculaires uniques : le digital NGS (dNGS). Cette amélioration technique permet d’identifier les duplicats de PCR générés au cours des étapes de préparation des échantillons en NGS et ainsi réduire le nombre de variants faux-positifs présents dans les faibles fréquences alléliques, situation rencontrée dans les analyses somatiques, dans l’analyse de l’ADN libre circulant (ADNlc) et dans le mosaïcisme génétique.Le premier objectif a été d’explorer dans une approche conventionnelle de séquençage NGS de nouveaux gènes candidats dans les adénomes hypophysaires isolés. Le second objectif était d’optimiser et d’évaluer cette technique de dNGS dans le dépistage génétique des formes en mosaïque du gène MEN1 responsable du syndrome de néoplasie endocrine multiple de type I (NEM1) dont l’une de ces principales atteintes est l’adénome hypophysaire.Le troisième objectif a été d’évaluer le dNGS pour des analyses d’ADNlc, d’une part pour le suivi des patients atteints d’une NEM1 en mosaïque, et d’autre part dans le suivi et le diagnostic d’une forme non héréditaire de tumeur de la loge hypophysaire, le craniopharyngiome.