Rôle des microARNs dérégulés par l'alcool dans l'établissement des réseaux neuronaux murins
Auteur / Autrice : | Mike Altounian |
Direction : | Fanny Mann, Anaïs Bellon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du développement |
Date : | Soutenance le 16/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM) |
Jury : | Président / Présidente : Harold Cremer |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Laure Baudet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Valérie Mezger-Lallemand, Thierry Galli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’exposition prénatale à l’alcool (EPA) est la première cause de déficience intellectuelle non génétique dans les pays développés. Les effets de l’EPA sur la connectivité neuronale et les conséquences sur le fonctionnement cérébral restent encore mal connus. Dans cette étude réalisée sur des souris, nous avons montré qu’une consommation modérée d’alcool par les mères en fin de gestation entraine des altérations de la mise en place des projections neuronales reliant les deux hémisphères du cerveau chez les souriceaux. Ces défauts persistent à l’âge adulte et sont corrélés à une réduction des performances des souris dans des tests d’habileté motrice. Par ailleurs, nous avons montré qu’un petit ARN non codant, appelé miR-17, est dérégulé par l’EPA dans les neurones du cortex cérébral et leurs prolongements axonaux. L’inhibition de miR-17 à l’aide d’une « éponge à ARN » reproduit les défauts de connectivité observés après EPA et dérégule des gènes impliqués dans le guidage axonal. Cette étude révèle un rôle clé des petits ARN non codants comme médiateurs des effets de l’alcool sur le développement des circuits cérébraux.