Thèse soutenue

Phénoménologie, sources et dynamique de la pollution atmosphérique par les particules fines : observatoire de Marseille
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Benjamin Chazeau
Direction : Henri WorthamNicolas Marchand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie de l'environnement
Date : Soutenance le 29/07/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire chimie et environnement (LCE) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Jaffrezo
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Favez, Evelyn Freney
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Jaffrezo, Imad El Haddad

Résumé

FR  |  
EN

La pollution atmosphérique représente le premier risque sanitaire d’origine environnementale en Europe selon l’Agence Européenne pour l’Environnement. Les dommages les plus importants sur la santé sont causés par les particules fines sont à l’origine de plus de 417 000 morts prématurés par an en Europe. Cette thèse a pour objectif de caractériser les sources et la phénoménologie de la pollution aux particules fines sur la ville de Marseille. L’étude s’appuie sur la collecte à haute résolution temporelle de la composition chimique et des propriétés physiques de l’aérosol submicronique (PM1) sur la station urbaine de fond Marseille-Longchamp. L’analyse de ces données a permis de mettre en évidence des situations saisonnières très contrastées durant la période d’observation (de février 2017 à avril 2018).L’aérosol organique représentait la fraction majeure des PM1 (50% de contribution) sur toute la période. La déconvolution de ses sources d’émissions a été réalisée à l’aide d'une nouvelle approche, le rolling PMF (Positive Matrix Factorization). La méthode a permis d’évaluer les contributions à l’aérosol organique du trafic routier (11.2%), des activités de cuisines (11.5%), de la combustion de biomasse (11.7%), des émissions combinées des navires et des industries (4.5%) et de la production d’aérosol organique secondaire (61.1%).La quantité considérable de données en ligne générée par le parc instrumental existant a nécessité le développement de procédures permettant de les compiler, valider et présenter graphiquement en temps réel. Ces développements ont abouti à la création de l’outil HERMES (« HERald of the MEasurement Stations »).