Thèse soutenue

Créations immersives et données scientifiques globales : comment représenter le monde à travers le rythme des océans

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Auteur / Autrice : Javiera Tejerina-Risso
Direction : Jacques SapiegaPatrice Le Gal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Création artistique et littéraire
Date : Soutenance le 30/03/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Perception, Représentations, Image, Son, Musique (PRISM, UMR 7061) (Marseille) - Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Equilibre (IRPHE) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Jean-Paul Fourmentraux
Examinateurs / Examinatrices : Marco Buongiorno Nardelli, Roger F. Malina, Sølvi Ystad
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Valérie Gasc, Jean-Marc Chomaz

Résumé

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Les recherches de cette thèse s’articulent autour de la réécriture par l’art contemporain du récit techno-scientifique du 20ème siècle dominant jusqu’à présent, représentant le monde plutôt comme une ressource que comme un paysage, lieu d’émotions et territoire de subsistance. Le décloisonnement des savoirs contribue à désamorcer cette représentation dénuée d’une relation au sensible. Comment les artistes peuvent-ils partager de nouvelles façons d’être au monde, de considérer les différentes entités en jeu dans l’équilibre des écosystèmes ? Les installations-paysages proposées par certains artistes tentent de rendre sensible la simultanéité des évènements à l’échelle planétaire et de donner à voir l’interconnexion des différents phénomènes écologiques, mobilisant des savoirs de différentes disciplines. Les recherches pratiques de cette thèse s’articulent autour de quatre « opérations » de recherche et création entre le scientifique Patrice Le Gal et l’artiste, auteure de cette thèse. Sur le plan formel - la vague – et conceptuel – le pli, nous pouvons noter une évolution dans la chronologie des œuvres présentées. La description des pièces permet d’une part, d’entrevoir le processus de création mis en œuvre et les questions d’ordres esthétiques qu’il soulève - notamment sur le rapport au temps ou la place de la science dans la conception des pièces -, puis d’interroger les œuvres d’autres artistes travaillant autour de thématiques tangentes. Ce retour sur plus de dix ans de création et de collaboration entre art et science permet de comprendre la relation de réciprocité entre les deux domaines dans la création des pièces, et in fine, dans la représentation du monde.