Thèse soutenue

Interactions entre le transport de sédiments, l’hydrologie et la morphologie dans une rivière en tresses à lit de galets : le Buëch (Alpes de Haute-Provence, France)

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Auteur / Autrice : Jonathan Coutaz
Direction : Edward AnthonyMichal Tal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 18/02/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (Aix-en-Provence ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : François Métivier
Examinateurs / Examinatrices : Michal Tal, Magali Jodeau, Claude Vella, Maarten Bakker
Rapporteurs / Rapporteuses : François Métivier, Frédéric Liébault

Résumé

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Les rivières alluviales en tresse à lit de galets sont des milieux fortement dynamiques en raison des rétroactions entre l’hydraulique de l’écoulement, le transport sédimentaire et la morphologie du lit. La compréhension de ces interactions nécessite la quantification des flux sédimentaire et hydraulique, particulièrement difficile à estimer dans ces rivières. Pour dépasser cette difficulté, le géomorphologue peut se reposer une approche indirecte de l’étude du transport sédimentaire qui repose sur l’étude de l’évolution morphologique du lit : « la méthode morphologique ». Cette thèse a pour objectif de combiner cette méthode avec la modélisation hydraulique 2D de l’écoulement pour étudier la morphodynamique d’une rivière alpine en tresse à lit de galets. Pour ce faire, ce manuscrit présente un suivi d’un tronçon de 7 km sur le Buëch aval (Alpes-de-Haute-Provence, France) entre janvier 2016 et juin 2019. Couplés à l’acquisition de topographie par photogrammétrie haute résolution et à la modélisation hydraulique des écoulements, une quantification précise des volumes de sédiments transportés a été possible grâce à la présence d’un piège à graviers en aval. Les résultats de notre étude montrent, entre autres (1) le contrôle de l’évènement hydrologique de pointe sur les volumes totaux des sédiments transportés par le tronçon (corrélation de 85%), (2) le potentiel de l’emploi d’indicateur morphologique pour caractériser la distance de transport et le seuil critique de mise en mouvement des sédiments du lit, (3) le contrôle de la morphologie du lit sur le transport solide, (4) les limitations de la transposition de résultats issus de modèles physiques en milieu naturel.