Thèse soutenue

Détection in-situ de la réactivité à l'interface métal-peinture : exemple de revêtements anti-corrosion en base zinc peints

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Auteur / Autrice : Thomas Sanchez
Direction : Polina VolovitchJolanta Światowska
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physico-chimie
Date : Soutenance le 14/12/2020
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche de chimie Paris - Institut de recherche de chimie Paris
établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure de chimie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Laurent Thouin
Examinateurs / Examinatrices : Polina Volovitch, Jolanta Światowska, Santiago J. García Espallargas
Rapporteurs / Rapporteuses : Tomas Prosek

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les couches de conversion sont très largement utilisées dans l’industrie, de la construction à l’aéronautique, pour protéger les métaux contre la corrosion et améliorer la tenue de la peinture. Cependant, les mécanismes de dégradation à l’interface métal-oxyde-polymère sont complexes à élucider ; à fortiori lorsque le substrat est rugueux. In-fine, trois enjeux demeurent : (1) différencier la dégradation de l’interface de celle de la peinture, (2) localiser la réactivité sous peinture et (3) quantifier la cinétique de dégradation.L’objectif principal de ces travaux de thèse était de proposer une approche méthodologique permettant l’étude in-situ de l’effet des couches de conversion sur la stabilité de l’interface métal-polymère, sous des couches de peintures intactes en immersion. Celle-ci combine l’utilisation d’un revêtement polymère modèle et d’un test de vieillissement électrochimique. La dégradation de la peinture a été suivie par spectroscopies infra-rouge et d’impédance électrochimiques ; la réactivité à l’interface a été étudiée par électrochimie locale et microscopie in-situ. L’approche proposée permet d’effectuer un contrôle rapide des couches de conversion en fonction de leur capacité à générer une interface métal-oxyde-peinture stable. Elle offre également la possibilité de localiser les zones les moins stables et de quantifier leur propagation.Un second objectif de ces travaux était d’identifier et de quantifier en profondeur les espèces chimiques composant les fines couches de conversion (quelques nm d’épaisseur) sur des substrats rugueux (quelques µm). L’utilisation d’un plasma argon dans une machine de spectroscopie à décharge luminescente pulsée (RF-SDL) a permis d’obtenir des cratères modèles (amincissements de quelques nm) sur des surfaces de taille millimétriques ; l’analyse de la couche de conversion à l’interface métal-oxyde a été effectuée par XPS et nanosonde Auger dans les cratères.En combinant les deux approches proposées ci-avant, les travaux de thèse ont montré l’effet néfaste d’amincissement nanométriques localisés dans les couches de conversion sur la stabilité de l’interface métal-oxyde-polymère. L’influence de la taille et de la distribution de ces défauts a été observée et discutée.L’ensemble de ces résultats ont été démontrés sur l’exemple de substrats en alliage de zinc électrodéposé après un traitement de conversion au chrome trivalent.