Auteur / Autrice : | Lucie Tryoen |
Direction : | Pierre Chastang, Ghislain Brunel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 10/03/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | SCIENCES SOCIALES ET HUMANITES |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques patrimoniales et culturelles (Guyancourt, Yvelines ; 1994-....) |
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Maaike Van Der Lugt |
Examinateurs / Examinatrices : Julie Claustre, Olivier Guyotjeannin, Florian Mazel, Valérie Theis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julie Claustre, Olivier Guyotjeannin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le chapitre de Notre-Dame de Paris, malgré sa centralité dans l’espace parisien, est resté absent de la récente relecture historiographique des sources médiévales. Convoquant les méthodes de l’archéologie textuelle et les problématiques de l’histoire des pratiques de l’écrit, cette thèse explore les rapports du chapitre à la documentation qu’il produit et conserve, à l’époque de cette révolution quantitative et qualitative qu’est le XIIIe siècle.Revenant sur l’apparition de la chancellerie capitulaire, elle étudie l’évolution de sa production et de son fonctionnement entre XIIe et XIIIe siècles et analyse les rapports qu’elle entretient avec les nouveaux bureaux d’écriture qui se mettent en place à la cathédrale autour de 1210 : les officialités.L’histoire de l’écrit capitulaire étudiée dans cette thèse est également celle de sa conservation sur le long terme, depuis les coffres et les cartulaires du XIIIe siècle jusqu’à la confiscation des archives au moment de la Révolution française.L’étude des pratiques de l’écrit permet plus largement de réfléchir aux problématiques sociales et politiques d’affirmation institutionnelle et d’appropriation du territoire spécifiques à un long XIIIe siècle.