Thèse soutenue

Prévalence et expression des systèmes de sécrétion de type III et de type IV et de leurs effecteurs chez Pseudomonas aeruginosa

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Auteur / Autrice : Thibaud Boulant
Direction : Thierry Naas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie
Date : Soutenance le 31/01/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Structure dynamique, expression et fonction de bêta-lactamases de spectre large
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de pharmacie (Orsay, Essonne ; 2020-....)
Jury : Président / Présidente : Alban Le Monnier
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Plésiat, Ina Attree-Delic, Isabelle Martin-Verstraete, Julien Buyck
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Plésiat, Ina Attree-Delic

Mots clés

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Résumé

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Pseudomonas aeruginosa, cause majeure d'infections nosocomiales et d'affections respiratoires chroniques chez les patients atteints de fibrose kystique, sécrète une vaste gamme de protéines impliquées dans la virulence. P. aeruginosa code pour trois systèmes de sécrétions de type VI (T6SS), H1, H2 et H3-T6SS, parmi lesquels le H1-T6SS est le mieux caractérisé et est principalement impliqué dans la libération de toxines pour tuer des concurrents bactériens.Etat de la technique : Récemment, deux phospholipases D (Pld), PldA et PldB sécrétées par le T6SS, ont été identifiées comme effecteurs du règne des virulences, provoquant à la fois la destruction des concurrents bactériens et leur internalisation dans des cellules non phagocytaires. PldA et la PldB sont sécrétées via le H2 et H3-T6SS, respectivement. Ces deux facteurs de virulence sont codés dans deux groupes distinctes de pld qui ne sont pas présentes dans tous les isolats de P. aeruginosa.Objectifs: Notre étude devrait (i) déterminer la prévalence des deux groupes de Pld parmi les isolats de P. aeruginosa responsables de l'infection humaine par rapport aux souches environnementales, (ii) disséquer l'activation de la voie de signalisation médiée par Pld lors de l'entrée de P. aeruginosa, (iii) trouver des inhibiteurs de la PldA et de la PldB qui pourraient bloquer l'internalisation des cellules de P. aeruginosa.Aspects innovants du projet: dans le contexte de l’émergence rapide de souches de P. aeruginosa résistantes aux médicaments, le développement de méthodes alternatives (par exemple, des inhibiteurs de virulence) pour traiter les patients infectés devient crucial.